tag:blogger.com,1999:blog-348878332024-03-06T19:46:13.950-08:00SmileVieJe m'engage à sourire chaque jour pour changer ma vie et la tienne. Je m'engage dans de petites, très petites actions pour faire briller mon soleil et te rechauffer le coeur. C'est parce que j'aimerais tant que le monde change pour le meilleur que je m'engage.PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.comBlogger46125tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-66273651874037955192011-06-10T06:15:00.000-07:002011-06-10T06:16:13.811-07:00Quand tout changeQuand tout change<br />Il vient des moments ou on se dit<br />Si la vie était si simple on s entourerait de gens comme nous<br />Combien de gens comme comme nous avon nous besoin pour etre heureux?<br />C’est beau tout ça l amour , l amitié et autres mais quand on ne les a pas il peut y avoir d’autres choses non? . Alors ou faut ils les chercher?<br />Arrêtes donc tu demande trop!<br />Il vient des moments <br /> Ou on voit tout ces cretins rires et nous on se demande de quoi devriont nous rire?<br />Hésitant on se demande comment laisser tout derrière pour embrasser le future<br />On deviant étrangés à nous même et notre vie devient un étrange entrelas de lumières et de tenèbres<br />On veut tout changer en oubliant que tout a déjà changer<br /> sournoisement les épreuves les plus lâches de la vie nous attaquent par surprise<br />tout change et on se sens inexorablement tire en arrière<br />On resiste à tout et tu sais quoi? qu est ce qui reste de nous ? Et bien nous bien evidemment.<br /> Les choses anciennes deviennent toute nouvelles et nous nous sentons égarés comme un nouveau née projeté dans le monde malheureusement sans le cri de bienvenue de sa mère. <br />On rit moins en s`efforçant de penser qu on devrait plus<br />On se surprend à donner refuge à nos douleurs les plus atroces<br /> dans le silence le plus absolu paradoxalement, je pense<br />Quand tout change et qu on a le sentiment que tout sans exception nous lache<br />nous nous sentons enfin libre De faire et refaire tout à notre guisePriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-12500586872130005672009-11-20T23:36:00.001-08:002009-11-20T23:39:00.478-08:00PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-90187387702290766252007-03-16T19:09:00.000-07:002007-03-16T21:29:30.923-07:00Ne laissons pas doutes et faiblesses faire obstacle à nos engagementsRappelons nous, peu importe la situation dans la quelle on est, restons engagés, engagés envers nous même, nos principes et surtout envers les autres. La relation sociale entretenue avec les autres n'est pas un choix, elle s'impose à nous. Le choix intervient seulement dans la manière dont nous gérons cette relation. Restons engagé et essayons malgré toutes les tentations de faire preuve de bonne foi et de tolérance. Tout autour de nous, nous avons les outils pouvant nous aider dans cette voie je pense ici a notre éducation familiale, nos croyances, les groupes d'appartenance et de petites règles sociales comme ce dicton qui m’aurait tiré d’affaire si je l’avais gardé éveillé dans ma mémoire. dicton : "Avant toute prise de position ou jugement donnons toujours le bénéfice du doute aux autres". Cette semaine je me suis laissée prendre dans le jeu du jugement hâtif. Que de malaise et j’espère que vous me comprenez. Tout malaise est sans le rappeler un obstacle a quelque chose. Le mien, d'avoir été privée d'une belle semaine, ce fut des sourires en moins quand même . C’est beaucoup. Mais je ne regrette rien. Que de leçons pour vous et moi dans ce cheminement vers le bonheur souriant. <br /> -Mardi, je laisse un message à une amie de me passer son appareil photo numérique, le mien étant occupé.<br />Ce même jour quelques minutes auparavant je lui avais répondu à un email qu'elle m'avait envoyé la veille<br />- Mardi dans la soirée je l'appel pour voir comment elle va et un peu pour voir si elle a reçu mon email le message téléphonique.<br />On bavarde quelques minutes de tout et de rien, j'ai senti qu'elle avait l'air occupée et même préoccupée alors je suis intimidée et je ne lui rappelle pas mon besoin de l'appareil photo même si j’avais vraiment souhaité le faire.<br />Elle de son coté ne se doute de rien et on se laisse.<br /> Etape1 : Je conclue qu'elle n'a pas reçu mon message vocal ni lu mon email.<br />Mercredi et jeudi passent. Rien. Pas téléphone d'elle ni de email.<br /><br /> Etape2 : Au fond de moi les conclusions commencent à s'enchainer et se déchainer. Je deviens accusatrice et j'imagine toute sorte d'histoires dans le sens négatif bien entendu. Je tente de la rappeler sans vraiment l'intention de lui parler. C'est normal elle ne prend pas le téléphone. Je rentre dans le raisonnement du passionné: « Ah ! Elle est la et ne veux pas prendre mon appel ». Je façonne d'autres conclusions. Je lui prête des intentions. Ca y est elle ne veut plus me voir. Je me fabrique un monde imaginaire : je prends mes distances sans me l'avouer. Je me fais des plans pour l'éviter ou pour me dire que la vie peut continuer sans elle.<br /> Mais tout cela ne contribuait qu’à me rendre malheureuse puisque naturellement je suis en contradiction avec moi même. <br />Ce vendredi matin je croise son conjoint. Je lui lance un bonjour hypocrite. Je le sais mon bonjour n’était franc. Je ne prends pas la peine de demander des nouvelles de mon amie, lui ne remarque rien parce que très pressé et de toute manière il n’est pas dans mon monde imaginaire que je me suis fabriquée. Peu a peu je cherche des moyens pour me désengagée et surtout me dire : ce n’est pas de ma faute. Ca y est. Je suis victime d'un complot ils on du me barré aussi. J’étais malheureuse.<br /><br />Etape3 : Une heure plutard après que j’ai croisé son conjoint ce même vendredi je suis chez moi. J’ai un message qui clignote. Je n'ai pas le temps de l'écouter. Les secondes qui suivent le téléphone sonne. C'est elle qui appelle. Mon amie: Elle est toute désolée de n’avoir pas pu retourner mon appel du mardi dernier.<br />« Comment vas-tu? Je viens juste de prendre mes messages... je viens d'écouter ton message pour l'appareil photo, en plus mon ordinateur a eu un bug depuis mardi matin. J’ai perdu toute mes coordonnées ». « J’ai tenté de t’appeler mais tu n’étais jamais chez toi ». <br /><br />Elle à raison je m’évadais de la réalité depuis au moins mercredi.<br />J'étais toute honteuse. Elle n'a même pas eu droit au bénéfice du doute. Je me suis rendue compte à quel point notre engagement envers les autres peu être aussi fragile si on ne prend pas garde. Pendant 3 journées, j'ai oublié de veiller et je me suis laissée aller dans cette triste réalité : celle du choix facile qu'on fait de juger les autres de leur faire porter le fardeau de nos doutes, nos faiblesses personnelles.<br />En vérité c'est plutôt moi qui traversais une période de peur, de faiblesses et de doutes. Il me manquait certainement des outils et la poigne nécessaire pour faire face a cette période trouble. Le choix le plus facile fut de m’en débarrasser de cette honteuse manière.<br /><br />Chaque jour je tente de me regarder dans une glace. Quel reflet de moi j’ai ? Ce reflet de moi change chaque jour. C’est donc moi qui change, pas les autres. Je l’ai déjà dis dans un autre texte. Il est valable aujourd’hui et demain. Au pire j’avais la possibilité de lui accorder le bénéfice du doute. Après la tempête que traversais mon être tout serait rentré dans l’ordre. C’est moi qui était dans le désordre pas cette copine. Toutes mes excuses.PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-71073386330786808832007-01-24T05:26:00.000-08:002007-01-24T14:23:32.973-08:00DIEU OU ES TU?Dieu ou étais tu ? Quand cette fillette de 7 ans s'est faite agressée sexuellement dans son école par un inconnu de 42 ans dans ce petit quartier de la banlieue de Toronto.<br />Mais dis moi ou étais tu quand ce petit garçon de 11 ans s'est fait kidnappée par un fou pédophile et l'a gardé prisonnier pendant 4 ans a Kirkwood dans le Missouri. Que feras tu de ce pauvre petit adolescent dont la vie est détruite a jamais ?<br />Bien, je continuerai certainement à sourire aujourd'hui et demain quand même. Mais j'ai bien peur de vraiment être prise pour naïve si je me pose moi-même la question un seul instant a quoi servira ce sourire si je n’ai aucune réponse qui tient le chemin devant l’atrocité des choses vécues par ces milliers d’enfants. Quel est le sens de mon sourire pour ces milliers d'enfants dont les parents se posent cette même question sans réponse. Oh Mon Dieu! OU ETAIS TU? Je peux avoir péché durant le cours de toute ma vie d’adulte et je peux comprendre que tu me fasses la sourde oreille quelques fois. Mais ces moussaillons, cette petite fille innocente aura certainement besoin d'être répondu. Elle aussi voudra comprendre pourquoi? Je suis bien d'accord que des gens de bonne volonté consacrent leur vie à vouloir faire changer le monde mais qu'elle poids représente leur acte devant ton incapacité à me donner une réponse ? <br />Il a quelques jours j'ai décidé de revoir La Liste de Schindler(le film sur le massacre des juifs) pour ceux qui l'on déjà vu, suivez avec moi. Bien sûr le personnage principal Schindler s'est montré bon, généreux il a aidé des milliers de juifs à survivre. Pour ces survivants Schindler pourrait être Dieu, la matérialisation du Bien. Moi aussi j'ai pensé la même chose. Je refuse néanmoins d'aller trop loin dans cet optimisme quand je me trouve en face de mon petit écran à subir de telles nouvelles : petite fille de 7 ans agressée sexuellement par un inconnu qui s'est infiltré dans l'école. L’annonce de la manchette a duré une journée entière juste pour le show et malheureusement la nouvelle elle-même fut présentée de façon très banale en quelques minutes. Voila c’était comme un fait divers normale… cela arrive souvent et les gens se haussent épaules… bof une autre triste histoire ! C’est tout. Un autre petit enfant malchanceux, a la mauvaise place au mauvais moment. Je n’y peux rien. Une nouvelle de ce genre me renvoi aussi aux restes des 6 millions de juifs qui ont péri dans les chambres à gaz sous Hitler. Avec eux ils y avaient des enfants, des enfants, des enfants.... DIEU OU ES TU? Si tu utilises internet et que tu passes par ici j'aimerais bien que tu me donnes quelques réponses. Merci d’avance, j’apprécierai.PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-32890428858149127902006-12-23T00:48:00.000-08:002006-12-23T00:49:16.109-08:00Les yeux du coeur"On ne voit bien qu'avec le COEUR,<br />l'essentiel est invisible pour les yeux" <br /><br />(Antoine de St Exupéry - "le Petit Prince" 1942) <br /><br /><br />Toutes personnes préoccupées par le devenir de l'humanité partagent l'objectif de l'intelligence émotionnelle qui est d'oeuvrer à la réalisation d'un monde de paix basé sur la maturité émotionnelle et la conscience spirituelle.<br /><br />L'Intelligence Emotionnelle en 10 points<br />1 - Aborder la Vie en adoptant de nouveaux points de vue pour enrichir notre compréhension. Se ramasser au centre de Soi Même, symboliquement en son coeur, point de départ de la trajectoire en direction de ses propres buts. <br />2 - Adopter un langage avec des mots choisis et précis. Parler avec des mots justes en étant capable de comprendre l'autre et de se mettre à sa place. <br /><br />3 - Prendre conscience de l'importance d'une bonne communication, basée sur la qualité de présence de l'Etre, la compréhension et l'empathie. Etre capable d'éclaircir les malentendus pour faire disparaître les conflits. <br /><br />4 - Avoir une estime de Soi suffisante en conservant son intégrité dans n'importe quelle circonstance. <br /><br />5 - Créer un espace toujours disponible dans son mental et dans son esprit pour être à l'écoute de l'environnement à chaque moment, ici et maintenant. <br /><br />6 - S'adapter instantanément aux nouvelles situations, répondant avec le coeur et les intuitions plutôt que réactivement. <br /><br />7 - Ere conscient de sa propre Histoire en intégrant la mémoire de son vécu, néttoyé de tous les systèmes de croyances et d'empreintes successives accumulés dans notre vie. <br /><br />8 - Utiliser tout son potentiel d'énergie pour le futur dans un but d'évolution. <br /><br />9 - Considérer les émotions comme des ondes en mouvement capables de traverser les espaces. Les libérer en les exprimant sans gêne ni retenue dans des situations appropriées. <br /><br />10 - Se réconcilier avec la mémoire émotionnelle des situations délicates du passé.PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-55286388738558916882006-12-08T13:41:00.000-08:002006-12-08T20:39:00.771-08:00Guerres loin des caméras"Chaque guerre sans caméras est une occasion manquée de faire la paix"<br /><br />La recherche du sensationnel à tout prix dans le monde médiatique fini par conditionner les faits et événements sur lesquels nous portons notre attention. Il ne passe plus une journée à la télé ou nous n’entendons pas parler d’attentat en IRAK. Quand la guerre entre Israel et le Liban a éclaté il y a quelques mois de cela on était bombardé d’images et d’informations fraîches à la seconde près. Pour voir autres choses il fallait vraiment être curieux. De la même manière, Il faut vraiment vouloir savoir et même être très curieux pour comprendre qu’il n’y a pas qu’en Irak ou en Afghanistan que des gens meurent innocemment chaque jour. Il y a aussi ailleurs. Ailleurs dans le monde Il y a encore des conflits armés aussi meurtriers que ceux des deux grandes guerres que nous commémorons chaque année. Les victimes de ces conflits sans caméras reçoivent-ils l'aide et l'attention appropriée? Les media nous donnent l’impression qu'en dehors de ces guerres il n’y a plus rien d'autres qui méritent l'attention des cameras et par conséquent notre attention. Ces guerres ne sembles pas assez croustillantes pour mériter la UNE des journaux.<br />La guerre serait-elle égale à un simple effet de mode? Le mois dernier ma petite fille me faisait la morale d’avoir oublié de lui mettre son petit coquelicot pour la journée souvenir. Je lui ai calmement répondu que dans le monde il y a encore des enfants comme elle qui meurent de tous les dangers dans des guerres et personne ne porte des coquelicots pour eux et surtout personne n’en parle. Elle n’a pas paru comprendre ce que je voulais dire et elle a détourné son regard. J’ai souri et je lui est mis son coquelicot en me disant pour un enfant c’est un début mais il faut qu’on s’implique tous à leur faire comprendre ces choses. On est en 2006 j’ai l’impression que notre monde est en guerre. N'est pas? Non Ce n'est pas juste une impression. Et je comprends que beaucoup d'entre vous qui cherchez à voir autres choses êtes loin de me dire le contraire. <br />J’ai décidé de faire un petit tour sur le net pour comprendre, et partager le fondement de cette impression avec vous. Il y a des guerres ignorées, "des guerres aussi dangereuses et chroniques dont le reste du monde n’a pas conscience par ce que trop loin des flashs et des cameras. Du fait que les média ne s'y intéressent pas, ces guerres poursuivent tranquillement leur cours et des innocents à la merci des Kalashinkov souffrent et périssent à notre insu.<br /><br />Le Darfour : Quand j’entends le mot Darfour comme le dit le général Roméo Dallaire …. « Je vois des femmes se faire violer et des enfants hurler de douleur et de faim. J’entends des atrocités » Il sait de quoi il parle pour avoir été témoin du génocide Rwandais. Ces nouvelles ne font pas les manchettes tous les jours. Alors les citoyens normaux que nous sommes n’en n'avons pas conscience. De temps à autres on entends des bribes d’info mais très vite on fait le ménage dans notre mémoire et on oubli ces conflits. Et moi hier j’ai vu une image dans un reportage de la télé de radio canada, ce genre d'image trop dure à oublier. J’ai vu un squelette marcher, un squelette humain? Non pardon un enfant tout en squelette qui marchait. J’en ai vu des choses difficiles à supporter de ma vie mais cette image était trop forte pour cœur sensible.<br />En Colombie : Je sais qu’en Colombie il y a des prises d’otages, que des factions armées rebelles sont retranchées depuis des années contre le gouvernement. Mais je n’en sais pas plus. Parce qu’on n’en parle pas. Il y a des années que cela dure que des gens se font tué emprisonné, mutilé violé. Quand il s’agit d’une prise d’otage spectaculaire on en parle avec acharnement à la télé et sur Internet puis plus rien on oubli. Et la Colombie continue d’être ce qu’elle ne devrait pas être. Sommes nous victimes de cette ignorante lois de la proximité? Quand c’est loin de nos frontière il n’y a pas de place pour notre engagement. Le quotidien devient vite normal.<br />On célèbre la fin des deux guerres et de la guerre froide comme si le monde connaît une paix. Quelle paix? Parcouront cette liste et plutard on se demandera: Quelle paix. Si nous savions tous que ces guerres font autant rage, j'ai confiance que beaucoup d'entre nous seriont impliqués à trouver des voies et moyens de leur resolution. C'est peut être moins simple que je le dis mais je veux au moins arrêter de rêver que le monde dans le quel je vis est en paix. En sachant cette vérité je ne perdrais peut être pas mon temps à autres chose qu'à la recherche de cette PAIX VERITABLE.<br /><br />Les Guerres, il y en a environ une 60 aine.<br />Celles actuellement en cours et leur année de début :<br />1945 : Guerre Baloutches<br />1946 : Deuxième guerre civile en Chine (conflit larvé entre la Chine populaire et la Chine de Taïwan)<br />1947 : Cachemire (Chine / Inde / Pakistan)<br />1949 : Guerre civile en Birmanie<br />1950 : Séparatisme basque en France (et son extension en France)<br />1950 : Guerre de Corée (techniquement, toujours en cessez-le-feu, aucun armistice n'ayant été signé et la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud restant massivement militarisée)<br />1964 : Guerre civile colombienne<br />1965 : Mouvement naxal (Inde)<br />1965 : Séparatisme corse (France)<br />1965 : Guerre civile au Tchad<br />1966 : Tensions de la région de Caprivi (Namibie)<br />1966 : Séparatisme breton (France)<br />1968 : prolongements au XXe siècle des conséquences des guerres indiennes (naissance de l'American Indian Movement, crise d'Oka au Québec, revendications territoriales des Amérindiens aux États-Unis et au Canada)<br />1969 : New People's Army et front islamique de libération Moro (Philippines)<br />1973 : Désaccord de souveraineté sur l'Île Hans entre le Canada et le Danemark<br />1975 : Guerre d'indépendance de la Cabinda (Angola)<br />1976 : Séparatisme québécois (Canada)<br />1979 : Agitation en Assam (Inde)<br />1980 : Sentier lumineux au Pérou (très peu actif depuis 1992)<br />1983 : Séparatisme Tamoul (Sri Lanka)<br />1984 : Guerre civile en Papouasie occidentale (Indonésie)<br />1984 : Kurdistan turc<br />1986 : Armée de résistance du Seigneur (Ouganda)<br />1988 : Guerre civile en Casamance (Sénégal)<br />1988 : Guerre civile en Somalie<br />1988 : Guerre civile en Birmanie<br />1988 : Conflit sur les Îles Spartley (Chine, Taïwan, Viêt Nam)<br />1989 : Guerre civile du Cachemire<br />1990 : Guerre de Transnistrie (cessez-le-feu signé en 1992, État non reconnu)<br />1991 : Guerre civile en Géorgie (séparatismes en Abkhazie et Ossétie du Sud)<br />1991 : Haut-Karabagh (cessez-le-feu non officiel signé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan)<br />1991 : Guerre civile en Somalie<br />1992 : Guerre civile en Afghanistan<br />1992 : Guerre civile algérienne (conflit essentiellement éteint, mais des tensions persistent)<br />1993 : Conflit ethnique au Nagaland, en Inde<br />1994 : Rébellion zapatiste au Mexique<br />1996 : Guerre civile au Népal<br />1998 : Deuxième guerre du Congo, le conflit en cours le plus meurtrier, théoriquement terminé depuis 2003 mais toujours partiellement actif<br />1999 : Conflit en Ituri (République démocratique du Congo)<br />1999 : Seconde guerre en Tchétchénie (Russie)<br />1999 : Tensions dans les Moluques (Indonésie, théoriquement terminé edepuis 2002, mais sujette à de brefs regain de violence)<br />2000 : Seconde Intifada (Israël, Bande de Gaza, Cisjordanie)<br />2000 : Conflit Hmong (Laos)<br />2001 : Guerre d'Afghanistan<br />2001 : Guerre contre le terrorsime<br />2001 : Guerre civile de Côte d'Ivoire<br />2001 : Guerre civile en Thaïlande méridionale<br />2002 : Désacord de souveraineté sur l'Îlot Perejil entre l'Espagne et le Maroc<br />2002 : Guerre civile en Côte d'Ivoire<br />2003 : Guerre en Irak<br />2003 : Conflit Balouchistan (Pakistan)<br />2003 : Guerre de l'Ituri<br />2004 : Conflit au Waziristan<br />2004 : Conflit du Darfour (Soudan) et don extension au Tchad<br />2004 : Conflit au Yémen<br />2005 : Sahara occidental<br />2005 : Émeutes en Ouzbékistan<br />2006 : Conflit Israélo-LibanaisPriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-70399422596911817492006-12-01T08:51:00.000-08:002006-12-04T14:54:55.397-08:00Madame Lotti Latrous Un Ange déguisé dans les Bidonvilles d'Abidjan<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhliYkZAxA6bI-2GOXGnUM6LNpbbja59UoV1k4UHXXSrLSwUAQKVBEL19Tgtsrpm2PTsnGejxIdDWi9c4gbAyYGyozXIo-POe5jKfAX8ToOXIkP2dYUOpXbMS6HfXE2bfgR6oU/s1600-h/LottiNoellSterbebett.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhliYkZAxA6bI-2GOXGnUM6LNpbbja59UoV1k4UHXXSrLSwUAQKVBEL19Tgtsrpm2PTsnGejxIdDWi9c4gbAyYGyozXIo-POe5jKfAX8ToOXIkP2dYUOpXbMS6HfXE2bfgR6oU/s400/LottiNoellSterbebett.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5004808695715159522" /></a><br />Hier sur TV5 Canada j'ai vu un documentaire poignant. Oui tout le long j'ai pleuré comme un bébé et Madame Lotti aussi pleurait chaque fois que le journaliste lui posait une question qui la touchait du plus profond de son âme. Voilà une dame d'une telle grandeur d'âme que je préfère appeler UN VRAI ANGE. Un ange pour ces personnes délaissées, Pauvres, malades du sida, de la tuberculose de toutes sortes de maux psychologiques. Ils sont abandonnés dans leur misère. Mais Dieu seul sait comment madame Lotti à fait d'eux le sens de sa vie, comme elle le dit elle même dans ce documentaire. Cet ange sillonne les quartiers les plus miséreux de cette Côte d'Ivoire ( pays de l'afrique de L'ouest en guerre depuis 2002). Madame Lotti a tout abandonné Mari et enfants pour être le souffle d'espoir de ces laissés pour compte. J'étais émue dans mon lit chaud sous les couvertures au parfum de je ne sais quoi. Mais ce soir là j'étais avec eux aussi. Cette dame as compris la vie. Malgré tous les risques que cela peut comporter, elle a refusé de suivre son mari quand tout allait mal dans ce pays. Elle a dit ceci:"comment partir et laisser derrière elle ceux qui ont le plus besoin d'elle" " partir ou? ici dans ces bidonvilles c'était la place la plus sécuritaire au monde. Ceux qui y habitent n'ont rien absolument rien et il n'y a rien a volé" Le journaliste lui demande:"Ce que vous faite un comme une goutte d'eau dans la mer dans un endroit ou tout le monde à besoin d'aide et de soin?" Elle repondit: "Mais cette goutte d'eau est quand même une goutte d'eau" Un veillard malade et abandonné, un enfant malade orphelin du sida sauvé vaut quelque chose. C'est quand même une personne sauvée? Et cela vaut la peine" Voila une histoire et des propos qui nous rappelle combien nos couvertures peuvent être bien chaude qu'on ne le pense.<br />Madame Lotti saute les flaques d'eau des bidonvilles pour aller ramasser ces malades abandonnés . Elle et son équipe avec les moyens du bord accompagne la majorité de ces personnes jusqu'à leur agonie. Ses deux petits centre médicaux situés à Abidjan( la capitale de Côte d'Ivoire ont vraiment besoin de médicaments, de volontaires et de sourires. <br />Merci Madame Lotti pour cet engagement. Aujourd'hui je ne prend rien pour acquis j'ai encore le coeur serré, les images des civières transportant ces morts qui durant toute leur vie ont souffert et sont parti dans cette souffrance.j'ai cependant le coeur en paix d'un coté car ils ne sont pas parti seuls. Avec eux Le regard de ce ange Madame Lotti rempli d'amour et de sourires. Elles leur tenait la main des mains chetives, pleines de ganglions et d'oedemes. Elle tenait ces mains et affrontait ces regards hagards et vides et leur chuchottait "Va en paix".<br />Ceux qui survivent sont gardés dans le petit internat qu'elle a fait construire. Il sont suivit par une équipe de benevoles, ils sont nourrit et soignés avec les moyens qu'elle peut avoir.<br />Madame Lotti ne lache pas même si ce qu'elle fait peut sembler une goutte d'eau dans la mer.<br />Un Malade lui demande: Madame vous n'avez pas peur de vous occupé de nous avec toutes les sales maladies qu'on a? Elle reponds en souriant: AVOIR PEUR DE QUOI?<br />Alors vous et moi de quoi avons nous peur enfin?<br /><br />Si vous avez été touché par ce message et que vous desirez comme moi entrer en contact avec Madame Lotti Latrous, faite le savoir. http://www.lottilatrous.ch/FLottiGate.htmPriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-79135120113682727982006-11-30T07:09:00.000-08:002006-11-30T07:10:18.878-08:00Homme quel est ton metier?Laissons la politique aux politiques<br /> Le crime aux bandits<br /> La guerre aux soldats<br /> La haine aux haineux… etc etc<br /><br />Vous les humains occupez vous de l’humanité<br />A chacun son métier<br />A chacun ses responsabilités<br />Si les premiers font si bien le leur, c’est parce qu’ils y mettent le cœur<br />Et vous les humains n’oubliez pas de prendre votre humanité à cœur<br />Qui le fera à votre place. Les premiers sont si bien occupés aux leurs.<br /><br />On le dis bien souvent : « Occupe toi de ce qui te regarde ». Qu’est ce qui te regarde toi l’humain. C’est ton humanité qui te regarde. Occupe toi en.PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-29589050215291509082006-11-29T19:16:00.000-08:002006-11-29T19:39:13.152-08:00Le déclin de la relève: de bonnes raisons d'avoir peurPour ceux qui s’en souviennent encore, en février 93, un bambin de 3 ans a été enlevé dans un supermarché de Liverpool par 2 jeunes garçons de 10 ans.<br /> Jaimie Bulger s'est éloigné de sa mère que quelques secondes et Jon Venables a pris sa main et l'a entraîné hors du centre d'Achats avec son ami Robert Thompson. <br /> Ils l’on amené pour une marche quelques kilomètres. Pendant la marche, ils arrêtaient fréquemment pour le torturer pendant qu'il Hurlait à sa mère. <br /> Finalement ils se sont arrêtés près d'un chemin de fer où ils l'ont poussé, donné des coups de pieds, tiré des pierres, mis de la peinture dans ses yeux, et inséré des piles dans l'anus. En fait c'était pire que ça!!! Ce que ces 2 garçons ont fait était tellement horrible que sa mère fut défendue d'aller identifier le corps de son fils. Ensuite ils ont laissé ce petit corps battu sur les rails pour qu'un train masque ce qu'ils avaient fait en passant dessus! Ces 2 garçons savaient que ce qu'ils faisaient était mal au point de vouloir le faire paraître comme un accident. Cette semaine, Madame la juge Sloss a "donné" à ces 2 garçons l'anonymat en leur permettant de sortir de prison avec de nouvelles identités Ils sortiront de prison cette année en ayant purgé que la moitié de leur peine.<br />Un papier fait même mention que Robert ira peut être à l'université. Ils se sauvent de Leur crime! Ils ont pris la vie de Jamie de façon dégueulasse et violente et En retour ils ont une nouvelle vie! Cette histoire circule et ne fait sourire personne. Voici un signe flagrant que notre monde est à la déroute. Beaucoup d’entre vous sont bien choqué de lire cette histoire mais on continue tous de se demander quoi faire ? Bien plus après avoir fermé votre ordinateur ce genre d’histoire est mis aux oubliettes. Que pouvons nous faire à court terme, à moyen terme et à quoi s’attendre dans le long terme. Quelqu’un me demandait de la faire passé pour une pétition afin que ces criminels ne soient pas libérés. Je suis d’accord mais après ? Combien de criminels même repentis mais toujours dangereux sont libérés chaque jour parce qu’ils ont fini de purger leur peine ? Des millions! Si on en croit aux chiffres relatant le nombre de prisoniers dans le monde. Et ceux la circulent encore parmi nous, dans nos supermarchés, dans nos parcs de jeux. Etc.<br />Comment des jeunes enfants de 10 ans ont pu en arrivé là. Poser des actes aussi monstrueux emmène à se poser de réelles questions existentielles. Qu’est ce que l’homme en réalité ? De quelle sorte de machine sont sortis ces mômes qui ont pu faire cela à un autre môme. <br />La solution je ne l’ai peut être pas. Mais je pense que la cause de cette transformation n’est pas à chercher ailleurs. Notre monde donc bien malade? A quoi devons donc nous attendre dans 20 autres années si nos petits bourgeons d’aujourd’hui sont devenus des loups pour eux-mêmes ? Et croyez moi ou non beaucoup d’entre nous aujourd’hui seront encore là dans les 100 prochaines années pour voir et vivre le pire. Et le pire, c’est que nous serons encore assez lucides pour subir les conséquences de notre indifférence d’aujourd’hui. J’aime bien cette ancienne façon africaine de s’ingérer dans les affaires des autres- Façon qui malheureusement est entrain de disparaître-Tu vois un gosse se comporter de travers, la société te donne d’office le droit de le mettre sur le droit chemin même si cet enfant n’est pas le tien. Aujourd’hui au nom de l’individualisme, de la liberté d’agir, de l’émancipation sous tout les angles ont n’a plus le droit d’avoir droit de parole sur ce qui touche notre société en son plein cœur : l’éducation de nos enfants. Encore une fois qu’est ce qui est passé dans la tête de ces deux enfants qui ont torturé ce bébé de 3 ans ? L’art de la torture, le culte du mal, de la destruction leur a sûrement été légué sur un plateau d’argent. Mais par qui ? Par la société ? Par leurs parents par nous qui nous désengageons de plus en plus de tout au profit du moi, mon cordon ombilical?<br />On tourne le dos à la société pourtant on y est et on y vit. Evidemment elle se transformera en un beau film d’horreur comme l’histoire de ces deux petits tueurs tétine à la bouche.<br />Il se passe des journées durant lesquelles je me demande jusqu’où ira mon combat de réapprendre à sourire. Des journées où je me demande cela vaut-il la peine de se fendre le derrière pour maintenir sur les rails un train qui semble déjà avoir déraillé? Cependant, quand je lis ou raconte ce genre d’histoires à faire saigner même un cœur en pierre alors je me rends compte que le combat vaut la peine d’être mené. Et même une minute, une seule minute ne doit être perdue à autre chose.<br />Imprègne toi de ces lectures et prends réellement conscience ceci n’est pas un blog pour le fun.<strong></strong>.PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-85895757534052138712006-11-23T22:07:00.000-08:002006-11-23T22:17:32.515-08:00Dans nos courses effrenés, Arrêtons nous un instant et regardons en arrière.Quand tu cours, arrête toi un instant et regarde en arrière de toi.<br /><br /><br />Encore l'argent? Pas nécessairement! Alors de quoi as tu peur? Celui qui gagne le tiers du montant que tu brasse rêve juste d'atteindre ce niveau de moitié donc réjouis toi. Une histoire en apparence drôle mais vraie.<br />Un homme se disant très pauvre et se croyant même en dessous du seuil de pauvreté décide de se suicider en se jetant à la mer sachant qu'il ne sait pas nager. <br />Il dépose ses vêtements usés et fripés sur le bord de la plage pour se jeter à l'eau. A peine qu'il eu franchi les premières vagues qu'il aperçoit quelqu'un qui court avec ses vieilleries qu'il a laissé sur la plage. Il se débat tout d'un coup pour se sauver des vagues grouillantes. Il vient juste de réaliser qu'il y a <strong>plus misérable que lui</strong>. Il abandonne alors son idée de suicide.<br /><br /> Il n’en revient pas et réalise ceci : "Si ce monsieur vient voler mes vêtements vieillis alors que moi je me croyais plus pauvre que pauvre alors alors alors. Il n'avait pas de mot pour décrire ce qu'il ressentait à cet instant précis et moi non plus"<br /><br />Et toi.Bravo pour tes 1000, 2000, 1000 0000 d’euros tu le mérite et je n’en ai aucun doute. Mais s’il te plait arrête un instant et regarde en arrière. Tu peux bien judicieusement t'en contenter et chercher le complément de ton bonheur ailleurs.PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-83050431998461961202006-11-21T20:35:00.000-08:002006-11-21T21:09:19.310-08:00Se reconcilier avec soi même<em><strong>Quand on doit piétiner son orgueil pour être en harmonie avec soi même et offrir cette paix aux autres, au monde il faut le faire sans culpabilité ni honte. De toutes les manières croyez moi ou non il y a toujours une force extérieure que je ne sais comment nommer qui nous vient toujours en aide pour relever ce genre de défi.</strong></em>Il y a environ deux mois vers la fin de l’été. Je n’avais pas été très contente avec deux de mes voisines qui habitent à 2 maisons de chez moi. Voilà les chères dames prenaient plaisir à faire déféquer leur chouchou de chien à la porte d’entrée de tous les voisins y compris la mienne. Un jour il m’est arrivé de marcher par accident sur ces crottes. N’ayant pas trouvé cette aventure drôle, suis allée les voir pour leur exprimé mon dégoût, en ayant pris le soin de peser mes mots pour éviter qu’elles se sentent insultée. Cette délicatesse m’a juste permis d’éviter le courroux de la première pas de la deuxième qui était dans une autre pièce quand je me suis plainte à sa co-locatrice. Appelons les <strong>Rubis et Gelinas</strong>. Après quelques secondes d'échanges avec Rubis et je me suis excusée de l’avoir dérangée et je suis partie. En retournant chez moi, je me suis tout un coup fait cueilli par un lot d’insultes et de balivernes par <strong> Gélinas</strong>. Du coup j’ai perdu toute sérénité et surtout mon sang froid et j’ai répliqué. Nous nous sommes toutes les deux lancées dans une belle engueulade avec de pas gentils mots. Je suis rentrée chez moi bien frustrée d’autant plus qu’avec <strong>Rubis</strong>- sa co-locatrice, tout semblait s’être bien passé puisque cette dernière à semblé reconnaître le bien fondé de ma plainte. Bien! C’était bien moi la victime à plaindre non?. Encore une fois c'est bien devant chez moi qu'elles viennent laisser les crottes de leur chien non? Bien Bien ! Voilà ma logique et je suppose la votre aussi.<br /><br />Bien déçue et surtout fachée je suis partie toute honteuse : Honteuse de m’être fâché et de m’être faite copieusement insultée alors que je croyais avoir raison. Pauvre de moi? Non je ne suis pas une pleurnicharde. Comme beaucoup d’entre nous l’aurait sûrement fait, je me suis demandée s’il ne fallait pas faire intervenir la municipalité pour leur coller une amende enfin tout un plan de Vendetta pour encore creuser le fossé entre elles et moi? Avec le temps j'ai vu que j'en avais aucun intérêt. Bref! le temps, le temps ah! Il effecace bien de nos peines n'est ce pas? le temps a passé, l’été aussi et les occasions de revoir ces voisines se sont raréfiées à cause du beau temps qui laissait peu à peu sa place au froid. Entre ce malheureux incident et ce récit, il s’est passé bien de choses dans ma vie mais je n’avais rien oublié puisque j’étais bien dérangé de laisser derrière moi des tomates pourries alors que mon rêve est de faire sourire une personne par jour. Par la suite je me suis mise à fond dans mon cheminement avec Smilevie. Et j’ai commencé tranquillement à faire du ménage à l’intérieur de moi. Tout ce qui ne contribuait pas à m’aider à donner de l’amour autour de moi devrait disparaître pour faire la place à d’autres sentiments plus constructeurs. Aussi vous souvenez vous j’avais écris un billet sur la responsabilité du changement. A qui incombe la responsabilité du changement? Bien! Après avoir écris ce texte je l’ai lu et relu plusieurs fois et je me suis dite ceci : Où serait la vérité et la pertinence de ce texte si je ne lui en donne pas une? Bien entendu, ce texte n’aurait jamais aucun sens si je ne lui en donnait pas un. Voilà comment j’ai compris que j’étais hors de mon élément. J’avais besoin d’harmonie si je devais efficacement faire embarqué d’autres âmes dans mes rêves. J’ai tenté de faire un peu de ménage cette fois à l’extérieur de moi. Mais je semblais encore être hors de mon élément. Le désordre était là juste à 2 porte de chez moi. Mais j’avais l’esprit trop enlourdi par les choses simple de tous les jours qui m’avançaient à rien Je parle ici de l’orgueil. C’est ainsi que j’ai pensé que ma paix extérieure devait aussi commencer par ces voisines.<br /><br />Il y a deux jours, j’allais récupérer mon courrier quand j’aperçu l’une des dames avec qui je m’étais engueulé. Elle a feint de ne pas me voir, et je la comprends puisqu’en pareille circonstance, c’est la meilleure chose à faire pour éviter l’autre, celui ou celle qu’on espère ne plus rencontrer sur son chemin et peut être plus jamais de sa vie. Moi aussi j’avoue avoir tenté de faire demi tour mais c’est en cet instant précis que cette force dont j’avais parlé plus haut m’a saisie et au lieu de faire ce honteux demi tour je l’ai suivie jusque chez elle en lui faisant signe de s’arrêter. Elle feignait toujours de ne pas me voir ni de m’entendre je le sentais. C’est bien, j’aurais encore fais pareille pour éviter une autre prise de bec. Je suis convaincue qu’au fond d’elle elle se disait : La vache encore … Et elle était sur ses gardes prête pour répondre à d’éventuelles attaques. Je la suivait toujours sans savoir moi-même qu’est ce que j’allais lui dire. Une chose était pourtant bien claire dans mon esprit : Mon sourire d’aujourd’hui ira à ces dames. Qu’elles le méritent ou pas je dois leur le leur offrir avec sincérité. Souvenez vous je le fais pour vous et moi. Je me suis bien approchée et je lui dis que je voulais lui parler. Elle s’est bien redressée. Elle était accompagnée d’un groupe de 4 enfants à qui elle a demandé de rentrer dans la maison et aussitôt elle a appelé son amie certainement pour être mieux prête à me répondre si jamais je devais encore leur reprocher leur comportement.<br />Rubis est venue la joindre dehors et toutes les deux me regardaient les oreilles dressées avec un air braqué et super méfiant je dirais même méprisant. C’est normal j’aurais fais autant en pareille circonstance.<br /><br /><br />Je ne suis pas passé par 4 chemins comme je le fais avec vous dans ce texte. Je leur ai directement présenté mes excuses en leur signifiant que j’étais bien désolée de la dernière fois. Et que mon intention n’était pas de blesser leur sentiment. j’avais simplement voulu leur dire que ça n’était pas bien de faire déféquer leur chien devant ma porte. je n’aimerais pas briser la bonne entente du quartier et que j’ai plus intérêt à construire qu’a détruire.. Elles me regardaient comme si je sortais d’une autre planète. Gelinas la belliqueuse m’a encore répondu ceci:" mais tu sais il (le chien) continue de faire caca encore là puisque cette portion du garage appartient à la municipalité et pas à toi". J’ai répondu "Pas grave". Tout ce que je veux c’est de vous présenter mes sincères excuses. Elles me regardais toutes ébahies et leur regard trahissait leur pensée que je tente de traduire ainsi : "Excuse de quoi? Est-elle folle? On fait déféquer notre chien chez elle, elle n’est pas contente au départ et deux mois plutard elle revient s’excuser? Mais de quelle excuse parle t’elle? Est-elle folle ou on rêve là ?<br /> Quand j’ai sorti les dernières phrase elles se sont toutes les deux regardées et j’ai encore dit: "vous savez on forme tous une famille et tout ce que je souhaite c’est l’harmonie pour vous et moi alors je viens vous offrir cette harmonie".<br />Tu veux la paix, la beauté tu dois montrer à l’autre qui ne connaît pas cette paix qu’est ce qu'elle est en réalité. Ensuite garde espoir et persevère. le temps viendra pour lui de copier cette culture du changement à force de la voir.<br /><br />Quand j'ai fini mon verbiage, elles ont été les premières à tendre leurs mains. on s’est données des poignées de main franches et sincères. Cette poignée de main était pour moi une tentative d’ouverture de leur part. un message fort pour me dire qu’elles avaient entendu le vrai message caché derrière ces excuses en apparence niaise que je suis venu leur présenté. Puisque normalement je n’avais pas besoin de m’excuser dans te telles circonstances comme me disait une copine après que je lui eu raconté cette histoire. Cette copine n’arrêtait pas de me dire:"mais pourquoi tu es allée t’excuser, pourquoi, pourquoi"? <br /> Pour ces dames c’était bien simple elles avaient tout compris mais ne rêvons pas là cela prendra certainement du temps, des jours des mois des années pour qu’elles acceptent de ne plus vouloir faire déféquer leur chien chez moi ou chez un autre voisin mais croyez moi il y a une <strong>vérité </strong>dont je ne doute plus : chaque fois qu’elles voudront aller faire déféquer leur animal devant chez moi ou chez quiconque, j’ai foi qu’elles penseront à cette poignée de main qu’elles m’ont délibérément donnée. .. Leur conscience a accepté le changement. j'ai simplement osé faire le pas . Je leur laisse le temps de comprendre ce changement: de le prendre avec elles, de l'épouser et d'y croire et d'en faire siennes. Souvenons nous <strong>"le changement qu’on attend ne viendra pas des autres mais de nous". </strong>Nous devons en faire la preuve nous même et laisser le temps aux autres de suivre. Autrement dit : <em><strong>"Pardonne toi toi-même avant que l’autre te pardonne".<br />"Reconcilie toi avec toi même."</strong></em>PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-85668755802293321402006-11-15T22:16:00.000-08:002006-11-15T22:28:00.762-08:00Osons sourireLe sourire est la seule langue qui n'a pas besoin d'être traduite. Osons sourire sans peur d'être incompris.<br />smileviePriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-22482345551049643392006-11-14T20:23:00.000-08:002006-11-14T20:45:37.338-08:00Les enfants oubliés.<a href="http://photos1.blogger.com/blogger2/6297/4258/1600/the%20best%20smile%20of%20the%20world.1.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="http://photos1.blogger.com/blogger2/6297/4258/400/the%20best%20smile%20of%20the%20world.jpg" border="0" alt="" /></a><br /><br /><strong>Aimons nous vraiment nos enfants?</strong><strong>Ils sont tous les mêmes alors aimons les tous.</strong> <strong>Ils ont tous le droit de sourire</strong><br />Des enfants font la guerre; se nourrissent sur les décharges publiques d'ordures; vivent clandestinement et meurent du SIDA. Tandis que d’autres sont emballés dans du coton et vivent des vies de château. Lève la tête et fais une rotation de 90 degré et tu verra ce qui se passe autour de toi. Ne reste pas emprisonné dans la loi de la proximité.<br /><br />Un petit rapport de L’ONU fait un tour du monde pour nous éclairer sur la vie de millions d’enfants dans le monde. La vie de ces enfants peint la détresse de notre époque. Si les enfants représentent la relève de demain alors il est temps de tirer sur la sonnette d’alarme. Je rêve encore mais notre banque de sourire se vide chaque fois que je lis l’histoire de chacun de ces enfants oubliés. Une petite recherche m’a permis de rendre compte que rien ne va. On croyait avoir signé l’armistice mais c’est faux. On croyait avoir mis fin à la ségrégation mais c’est faux. On croyait avoir signé des accords sur les armements quelle illusion! On croyait avoir amélioré les conditions des travailleurs et des minorités dans le monde, oui tout ça peut être écris quelque part mais nous sommes en 2006 et des enfants, nos enfants vivent encore dans ces époques historiques.<br />Voici la vie de quelques enfants à travers le monde.<br /> <br />•<strong> L'Irlande du Nord demeure une communauté divisée </strong>• Seulement 5% des enfants étudient dans des écoles mixtes<br />• La ségrégation entretient les différences<br /><br /><strong>Il y a plus de 370 millions de populations autochtones à travers le monde</strong>• 50% de la population autochtone d’Australie à moins de 24 ans<br />• Le niveau de chômage est élevé au sein de la jeunesse autochtone qui n’a pas<br />• accès à une bonne éducation<br /><br /><strong>En Inde, seules 2 femmes sur 5 savent lire ou écrire.</strong>• Environ 40 % des Indiennes de moins de 14 ans ne vont pas à l'école.<br />• À l'échelle mondiale, 64,9 millions de filles d'âge primaire ne vont pas à l'école.<br /><br /><strong>• L'année dernière au Cambodge, les mines terrestres ont fait 841 victimes</strong><br />• 278 d'entre elles (soit 33 %) étaient des enfants<br />• Chaque année 8,000 enfants à travers le monde sont tués ou mutilés par <br /> des mines terrestres<br /><br /><strong>246 millions d'enfants dans le monde entier doivent travailler pour survivre</strong>• 11 millions d'enfants de moins de 15 ans travaillent dans des conditions dangereuses<br />• Au Brésil, 7 millions d'enfants travaillent<br /><br /><strong>Il y a près de 20 millions de réfugiés dans le monde ;</strong>• Huit millions environ sont des enfants ;<br />• La moitié sont des femmes et des filles.<br /><br /><strong>• 12 millions d'enfants souffrent de la pauvreté aux États-Unis;</strong>• 9 millions d'enfants américains ont faim tous les jours;<br />• 1.2 million d'enfants américains n'ont pas d'appartement ou de maison <br /> à eux où dormir tous les soirs.<br /><br /><strong>• 300,000 enfants soldats se battent dans 30 <br /> pays différents</strong>• 10,000 d'entre eux ont combattu durant la guerre civile <br /> de 10 ans qui a déchiré la Sierra Leone<br />• 500,000 autres appartiennent à des groupes paramilitaires<br />Plus de 42 millions de personnes souffrent du VIH/SIDA <br />• 2 millions sont des enfants <br />• 5 jeunes personnes sont infectées toutes les minutes<br /><br /><strong>• Environ 100 millions d'enfants vivent dans les rues à travers le monde</strong>• En Mongolie, des milliers sont sans domicile<br />• La plupart des enfants des rues sont victimes de la pauvreté.<br /><br /><br />Quelle différence cela fait pour toi de savoir tout ça? Rien que des chiffres? Dans l’immédiat, rien peut être mais une simple prise de conscience suffira et te permettra au moins de savoir que ces choses qu’on croyait tous aboli pour protéger les adultes d’hier font de nouvelles victimes aujourd’hui. Cette fois des victimes encore plus fragiles : les enfants, nos enfants. Ne nous leurrons pas et restons éveillés. Un sourire par jour ou que tu sois peut sauver un enfant. Juste un enfant par jour.PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-90762130896174235072006-11-12T09:17:00.000-08:002006-11-12T09:23:14.369-08:00Et si les citoyens de demain étaient sans nationalité?<strong>Les nuages ni les rivières n'ont de passeport, pour traverser les frontières.</strong><br />La Nature n’étant pas dotée de frontières, alors nous nous rendons compte que les frontières telles que nous les connaissons aujourd’hui sont l’œuvre de l’homme et de son Ego. Notre ignorance face aux lois de la nature et surtout du sens de la vie nous met dans une situation d’insécurité. Pour se protéger l’homme a voulu donc ériger des frontières. <br />Et si toute l’humanité faisait partie d’un même pays un jour? Ceci est un rêve mais un rêve réalisable. La réalisation de ce rêve passe donc par ces choses simples ces habitudes pourtant si simples que nous avons perdu et que malheureusement ceux qui nous succèdent n’en auront même pas conscience. Il faut d’abord et avant tout réapprendre à vivre en harmonie avec nous même et avec les autres. La fraternité? oui la fraternité malgré toutes nos différences raciales, culturelles ou religieuses.<br /> <br />Regardons autour de nous l’exemple que la nature nous donne avec ses écosystèmes qui vivent en parfait équilibre. Pourquoi l’homme ne vivrait pas en équilibre avec l’homme? Nous avons pourtant réussi à dompter cette nature non?. Elle qui vit en équilibre avec ses écosystèmes et nous HOMMES sommes encore un loup pour un autre Homme.<br /><br />Il est vrai que vivre dans un monde sans frontières semble relever du rêve mais Il faut se mettre à l’idée que les choses n’ont pas toujours été comme elles le sont aujourd’hui : La carte du monde s'est transformé de siècles en siècles. Par conséquent, elles peuvent redevenir comme elles l’étaient. Nous devons tous être impliqués. Que nous ayons choisi la politique ou la rue pour nous exprimer. <br /> <br />Sommes nous destructeurs ou producteurs de l'équilibre de la Nature.<br /><br />Chacun à sa réponse, et à chacun de s'engager à ce qu'il veut produire.<br /><br />Mais pour produire l'équilibre, il faut être équilibré et tant que l'ego pèsera trop lourd, ce sera mission impossible et il y aura toujours des frontières et des guerres.<br /><br /><br />Collaboration de Michael et Smilevie<br />Fins des frontières rêve et réalité<br />Gestion du stress voir Lien.PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-33149698838130495722006-11-12T07:30:00.001-08:002006-11-12T07:38:08.534-08:00Les incomprisUne pensée pour toi qui pense être incompris<br /><br /><br /><strong>« Aux gens bien nés, la valeur n’attend point le nombre des années ». </strong>Tu sais ces gens qui se moquent de toi parce que tu te donne une ligne de vie qui te met un peu hors des normes finiront par comprendre. Ils chercheront le bonheur en courant partout dans leur voiture ou l'autobus ou dans les grosses entreprises. Mais le soir sur leurs oreillers froids ou tout seuls ils penseront au sourire que tu leur as donné. Et toi, chaque jour tu auras accompli ce pour quoi tu vis. Et toi, tu côtoieras le bonheur dans une relation intime minute par minute. Vivre une vie simple qui frise la naïveté est signe de sagesse. Il est de ce fait important de partager ce bonheur à travers chaque petites choses vécues. Des choses simples, drôles, qui on l'air souvent stupides, des choses auxquelles on ne fait pas toujours attention mais qui à la fin si nous les regardons avec les lunettes du coeur deviennent belles et édifiantes. Elle nous procurent équilibre et nous donne la paix et la tranquillité du coeur. Je suis paisible et je veux partager cette paix avec les autres. Je suis dérangée de savoir que beaucoup se cherchent encore pourtant tout est là en nous.<br /><br />Bon Journée dominicale à tousPriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-5312349806269568932006-11-08T06:36:00.000-08:002006-11-08T06:54:04.260-08:00Foutus Clandestins<a href="http://photos1.blogger.com/blogger2/6297/4258/1600/untitled.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="http://photos1.blogger.com/blogger2/6297/4258/320/untitled.jpg" border="0" alt="" /></a><br />Foutus Clandestins<br /><br />Ils fuient la misère, la guerre et l’horreur<br />La nouvelle destination n’a pas d’importance<br />Pourvu qu’ils soient loin, très loin de la peur<br />Des sacs de plastique en mains, ils osent et avancent<br /><br />Ils y déversent tantôt leur mal de mer, tantôt leurs rancoeurs <br />C’est le passé pourri de leur ailleurs que refoulent leurs panses<br />Les passeurs: leurs maîtres aux attitudes sans coeur <br />Revolver à la main, les menacent avec arrogance<br /><br />Comme au vieux temps, Je me souviens de leur malheur <br />Quand s’intensifie autour d’eux haine et méfiance <br /> Eux s’en fiche, car guidés par le seul instinct du bonheur<br /> Oh! Qu’on se souvienne de ce temps pour une vraie délivrance<br /><br /> Un vieux temps noyé il y a 200 ans dans le flot de leurs sueurs <br />Aujourd’hui encore ils fuient la mort, hélas! Peu atteindront l’espérance<br />Comme au vieux temps plusieurs périront, sans goûter aux douces saveurs<br />Des terres promises ou les survivants seront piégés par la souffrance<br /><br />Tout reste un jeu, dans lequel leurs cartes sont jouées d’avance<br />La mer? Non elle n’est pas toujours leur ennemi, avec sa complicité,<br />Rament leurs radeaux de clandestins vers ces lieux, loin de leur enfance<br /> La mer, cet ami lunatique qui tient ses promesses selon ses volontés<br />Les mènes jusqu’aux aux gaillards des côtes en uniformes avec insolence<br /><br />Ces grands hommes aux yeux à infra rouges, à leur guise disposeront d’eux<br />Ils pourraient les livrer à la terre mère, si nos clandestins ont de la chance<br /> Ou tristement les abandonner à nouveau à la mer qui fera d’eux des malheureux<br />Ils n’ont pas le choix de toute façon ils veulent être partout, sauf sur la terre de malchancePriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-54157431761703259072006-11-03T20:37:00.000-08:002006-11-03T20:55:36.381-08:00Les couleursLe blanc, le noir, le jaune, le rouge ne sont que des couleurs; des codes sociaux. Le plus important c'est ce qu'il ya en dedant. Quand je te regarde escuse moi de te le dire comme ça, mais je m'en fiche, je ne vois pas ta couleur. J'en ai pas le temps.PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-73008818588250944802006-11-03T19:52:00.000-08:002006-11-03T20:34:01.216-08:00Le hasard? Je n'y croyais pas vraiment.Pourtant. Aujourd'hui, Je me suis rendue à la bibliothèque. Encore dans la salle silencieuse. Quand j'y suis sortie un livre semblait m'attendre dans les rayons. Je sors de la salle silencieuse et j'aperçois le titre d'un livre dans un paquet de livres. Je m'approche, le titre était en anglais. Je ne suis pas bonne traductrice mais en voici une tentative: "comment rendre le mauvais en bien". Ces choses là m'interessent. Je m'avance encore et j'estirpe le bouquin en question du lot de livres. Je suis surprise. Totalement médusée. Comme si le bouquin était là à m'attendre. Je me précipite à lire le résumé du bouquin: "Une histoire qui nous inspire à croire que nous pouvons changer le monde par nos petites actions". BINGO!C'est exactement ça mon rêve. Ma folie. Tout à coup je me dis ceci: Je ne suis pas seule à rêver. si on est nombreux à rêver ce genre de rêve, il finira par se rÉaliser. C'était l'histoire de Normand Bethune un medecin qui a dédié sa vie aux autres. Et oui, j'ai des ailes qui me permettront non pas de voler mais de guarder les deux pieds sur terre avec vous.Des ailes qui me permettront de continuer à croire que les petites choses accumulées font de grands changements.PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-51938367600064846542006-11-01T19:58:00.000-08:002006-11-03T20:56:04.048-08:00Vivre et en être fierRécemment, J’étais invitée à une cérémonie d’assermentation des nouveaux citoyens canadiens. Une cérémonie de toute beauté ; On voyait à quelle point ces gens étaient heureux. Ils avaient certainement compté chaque minute de leur vie jusqu’à ce moment.<br />Enfin ils y étaient. Chacun avec son histoire, ses souvenirs laissés quelque part dans un autres pays. Que de sacrifices pour d’autres. Le plus important c’était aujourd’hui le jour J. Comme le disent si bien les paroles de cette chanson « Looking back over my shoulders… I never wanted to say goodbye ». Mais ils ont dû dire au revoir quand même. <br />Mon attention fut attirée par la présence d’une famille que je qualifie de spéciale. Sans connaître leur passé et leur histoire, les lignes et l’éclat du visage des cinq membres que composait cette famille me laissaient tout deviner. Ils venaient de loin. Très loin. Oui! C’est ce que je me disais avant d’avoir les premiers indices. Cette cérémonie était le couronnement d’un parcourt. La fin d’une histoire et le début d’une autre pour eux. J’ai été frappée par la paix, la pureté, et la force qui se dégageait de leur âme. A la fin j’ai appris qu’il venait du Darfour, Soudan, Ça vous dit quelque chose le Darfour? Les Janjawids? Bien c’est de là qu’ils viennent. Voilà ils viennent de quelque part labàs. Ce quelque part labàs ou devenir citoyen canadien signifiait beaucoup. Bref! Le héros de ce bout histoire c’est le père de cette famille. Il incarnait tout mais il incarnait surtout la fierté. Il était le PÈRE pour ses trois enfants et sa femme. Pour moi il était le héros. Malgré son accoutrement, ses cheveux à frisures ébouriffés, son allure peu occidentale, c’est lui mon héros. Et je l’admire. Tout le long, j’ai épié ces gestes, ses allers et venue dans la salle. Cet homme élancé de race noire, aux pas assurés et ordonnés devait être à la fin de la quarantaine. Je me disait : voici un Homme. Qui n’a rien perdu malgré tout ce parcourt. Voici un Homme qui reste père et mari malgré les humiliations vécues. Malgré les longues files d’attente pour deposer sa candidature à la citoyenneté canadienne. Un vrai parcourt de combattant. Je suppose qu’il s’est trouvé au Canada comme réfugié parce que rien de son allure ne me disait qu’il était travailleur qualifié. Venir du soudan et être de race noir voulait dire beaucoup. Malgré tout cela mon héros avait fière allure. Pendant les 45 minutes qu’a duré la cérémonie, Je me suis fiée sur ce père pour réapprendre à vivre et surtout changer ma façon de voir le monde. Aujourd’hui, c’est lui qui m’a fait sourire. Lui qui n’a certainement jamais baissé les bras. Il marchait droit. Il s’assumait pour ce qu’il était. Aucun geste hasardeux. Il s’est rassuré que sa femme et ses trois enfants soient bien assis. Tous les documents exigés étaient bien préparés dans une grande enveloppe. Toute la salle avait les yeux sur lui. Pourtant lui, Il voulait simplement vivre et était fier d’être ce père pour cette famille. Ce père qui fait VIVRE. C’était un privilège de le voir. Dans le regard de ce monsieur c’était l’histoire de toute l’humanité. Rester digne et fière malgré tout. Vous comprenez que c’étaient des réfugiés sans doute. Combien de camp ont il pu traversé pour se retrouver là sur ces bancs, dans la salle de leur rêve au cœur de l’Amérique? Son épouse, une dame un peu rondelette que la tête voilée ne laissait apparaître que de la timidité elle a tassé un peu son voile pour prendre quelques photos sous le regard distrait de son mari. Leurs trois enfants dont une fille et deux garçons d’environ 13 à 15 ans habillés à la mode américaine vielle de 10 ans. Tout cela n’avait aucune importance. Eux devaient tous se dire : Notre père est aux commandes. Notre père est le plus fort, le plus beau... Toute la salle ne remarquait certainement pas les mêmes choses en ce monsieur. Tout le temps, il n’a pas dit un mot à sa femme et ses enfants. Ils n’avaient pas besoin de se parler puisque tous les cinq, ils comprenaient tout. Ils se comprenaient. Ils savaient d’où ils venaient et pourquoi ils étaient là. Tout était respect et harmonie dans l’attitude de cette famille. Le père veillait au grain. Je me souviens un moment donné, l’officier de la cérémonie énumérait les pays représentés par aspirant à la citoyenneté (pour souligner la diversité culturelle du Canada). Au beau milieu de la liste, l’officier a pris une pause respiratoire de quelques secondes. Mon héros est sorti de sa coquille, à lever sa main il s’inquiétait du fait que son pays n’ai pas été cité pourtant il est là aussi. T’inquiète lui a répondu l’officier « je ne suis qu’à la moitié de ma liste. Je ne t’ai pas oublié. » Mon héros est toujours aussi fière d’être canadien mais il ne veut pas qu’on oublie d’où il vient le Soudan qu’il a fuit mais qui reste dans sa mémoire.<br /><br />Maintenant qu'il est citoyen du monde, il n’aimerait surtout pas qu’on oublie le Darfour et qu’on se souvienne qu'il y reste encore des gens qui attendent de ne pas se faire oublier.<br />Et vous mes amis lecteurs, j’espère que vous n’oublierez pas ce père. Rien n’a jamais été acquis pour lui. Alors, il ne prend rien pour acquisPriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-21971821689929082452006-10-30T19:49:00.000-08:002006-10-30T20:03:31.598-08:00La Foi"Il n'y a qu'une seule Foi, elle ne change jamais. Tout ce qui change c’est notre façon de la démontrer."<br />Peut importe ta façon de la démontrer, je t'aime.<br /><br /><br />SmileviePriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-12155496285492854682006-10-29T21:17:00.001-08:002006-10-29T22:10:37.270-08:00Consommer à s'oublierJe n'en reviens pas à quel point la société de consommation nous détourne des vraies choses. Quand on n’a aucun moyen de défense pour consommer sainement (raisonnablement), on se fait prendre comme Luc dans de méchants pièges. Ce soir Luc part au supermarché s'acheter une ampoule pour sa lampe de lecture. Il revient avec des enceintes audio pour ordinateur et d’autres petits gadgets électroniques sans l'ampoule. Je n'y comprends rien. Il fini d'installer ses enceintes. Il est tout heureux comme un enfant. Il se rappelle subitement qu'il a oublié son ampoule. Bien entendu, c’est l’ampoule pour laquelle il est allé au supermarché sous une pluie diluvienne. Il en avait absolument besoin. Elle était nécessaire. Considérons Ici que l’ampoule tient lieu de ce que j’appelle vraies choses de la vie. Luc a été pris au piège de la société dans laquelle nous vivons. Cette société contre laquelle nous nous battons sans grande chance d'être victorieux. On a beau la critiquer d’être une société de consommation mais on consomme encore et encore.<br />Les enceintes audio était-elle vraiment nécessaire? Non je ne crois pas. Il en possède déjà. Les nouvelles étaient juste par coup de coeur. Luc était bien déçu de retourner encore une autre fois acheter son ampoule: LA VRAIE et encore une fois sous de grosses cordes de pluie. <br />Combien de fois nous nous sommes faits prendre dans ce piège? Consommer à outrance nous donne de fausses impressions de liberté, de contrôle et de pouvoir. On pense avoir un certain pouvoir de décider. On se croit être aux commandes. Plus on consomme plus on existe pour les autres : Il y a deux ans, nous nous sommes procurés une voiture familiale. Notre voisin nous a parlé pour la première fois quand il a vue cette voiture. Il a secoué sa tête en disant : « vous avez un hostie de beau char). C’était pour dire que la voiture était belle. Je suppose qu’on avait plus de valeur à ses yeux maintenant. Donc on existait à ses yeux. Il nous parle enfin. Ce compliment m’a dégoûté je n’étais aucunement flattée. De toute les façons il ne parlait pas de moi mais de la voiture. En écrivant ce billet aujourd’hui, je le comprends parfaitement. Ce n’était pas de sa faute.<br /> Faites la liste de ce que vous possédez aujourd’hui et trier les par ordre de nécessité et mettez le non-nécessaire à la poubelle. J’ai bien peur que toute votre maison se retrouve à la poubelle (le contenu). Je ne parle pas de désirs ici. Je parle de besoin. J’ai besoin de manger et de me couvrir. J’ai besoin de fonder une famille et la garder en sécurité. Mais ai-je vraiment besoin de ces enceintes audio parce qu’elles sont au top de la mode? Je les vois et j’en tombe amoureuse. J’oublie les vraies raisons pourquoi je suis là dans ce supermarché. Bien, je les achèterai quand même car j’ai besoin d’être à la mode. C’est à ce que tu pense n’est ce pas? Et comme ça on s’arrange à remplacer désir par besoin en trouvant toute sorte de prétexte. Et le fait toujours sans nous en rendre compte et voilà on consomme et on s’oublie.PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-53269071659736065472006-10-28T20:53:00.000-07:002006-10-29T19:42:35.303-08:00Un autre JeudiMa patience a été mise à rude épreuve aujourd'hui. Que retenir de cette journée :<br /> Qui veut aller loin ménage sa monture.<br /> La nuit porte conseils. <br /> Le monde est énorme et ne changera pas demain mais il finira par changer<br /><br />Hier, j'ai eu une journée bien remplie et fatiguante. Ce matin Je me suis réveillée en sursaut à neuf heures. Ça sent le stress, c’est la course. Petit déjeuner à mes coccinelles qui ont quatre et deux ans. C’est exigent. Surtout, ne pas se tromper pour mettre un flocon de céréale de plus dans le bol de l’une sinon…. Le brossage des dents vite. L’habillage. Je suis chanceuse, on est d’accord sur le choix vestimentaire de ce matin. Toutes prêtes pour la crèche. ...C'est jeudi. Jeudi c’est ma journée OFF.Je déconnecte. Seule sans elles et lui mais avec vous. Je cogite, je fais mes lectures, je m’adonne à des choses futiles mais agréables. Jeudi, j’aime aller prendre un café chez Tim-Horton : c’est le Café du coin. J’aime ça y voir passer les gens, toute sorte de gens. Des gens de toutes couleurs : bleus, rouges, blancs, jaunes, noirs, verts. TOUT. Certains disent bonjour, d'autres pas. Certains sourient, d’autres sont plus sévères du regard. Ce n’est pas grave. Le décor est bien coloré et attrayant et le café est bon. J'aime le spectacle et l’ambiance qui y règne. Il m'éveille et m’inspire. C’est fascinant de voir à quel point nous pouvons être unis malgré toutes nos differences. Peu importe le coin du globe ou nous sommes, il y aura quelque chose qui nous relie, par exemple UN CAFÉ. Tu dois certainement prendre un café aussi tous les jeudis. Tous les jeudis, j’ai l’impression de voir les mêmes personnes passer les mêmes commandes comme de petits vieux s'accrochant aux mêmes habitudes et à la vie. De toute façon je suis de même. Mon café est toujours de moyenne tasse avec une crème et deux sucres. J’imagine que c’est un abus de language. Sinon ça doit être une cuillerée de crème et peut être deux carreaux de sucre ou deux cuillerées de sucre. Pas grave. Le café est bon quand même. J’occupe presque tous les jeudis la même table. Je suis chanceuse. Elle est souvent vide et c’est l’une des plus grandes. C’est une table pour quatre. J’ai assez de place pour étaler le contenu de mon sac fourre tout : des livres de poches, de bouquins volumineux, de vieux journaux gratuits pris à la sortie de la bibliothèque que je ne lis presque jamais. Je les trimbale quand même. Ce n’est pas grave. Le dernier à sortir du sac c’est mon bidule à musique. Je suis bien installée. <br /> je alors soulève délicatement le bec de mon verre de café pour l’ouvrir et mes pensées quittent le Tim-Horton jusqu’à vous. Je me pose des questions sans réponses. Je fixe des gens. Ils pensent que je les vois mais ce n’est pas vrai. C’est le monde que je vois. Je le refais dans ma tête. Je suis contente que ces gens pensent que je les regarde et que je m’intéresse à eux. Parce qu’au fond c’est pour eux et pour moi que je pense. Je cherche sur le visage de certains le sourire. J’observe deux dames assises sur la table à ma droite. Elles se parlent avec de petits gestes amicaux. Le sujet à l’air intéressant. Je retrouve mes esprits deux minutes et j’ai l’impression de participer à leur conversation. J’ai eu même envie de leur parler mais je n’ai pas osé. Elles se sourient sans cesse. Nos regards se croisent, je crains qu'elle se disent que j'écoute aux portes. je me perd à nouveau dans ma rêverie. Une paix intérieure s’empare de moi. Ça me fait du bien. Je suis bien. J’aime le Jeudi. J’aime les jeudis. Mais aujourd’hui fut un autre jeudi. <br /> A suivre…PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-62087351562545078792006-10-28T00:54:00.001-07:002006-11-03T20:50:10.250-08:00Cette Indifférence...<a href="http://photos1.blogger.com/blogger2/6297/4258/1600/indiff%3Frence.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="http://photos1.blogger.com/blogger2/6297/4258/320/indiff%3Frence.jpg" border="0" alt="" /></a><br />Il marche sur un trottoir bondé de monde, Il fait très froid. Il a les deux mains dans les poches et avance comme un robot. Il voit tout le monde. Fait attention à tout. Sa tête pivote de gauche à droite. Le décor l’intéresse. Un petit garçon a échappé sa peluche. Il la ramasse et la tend au môme. La mère ne remarque rien. L’enfant lui sourit et tente de le suivre du regard. « Faut vite aller pour ne pas manquer le métro lui lance sa mère ». Il se perd dans les allers et venues des passants. ON le bouscule. Et ON ne le voit pas. Il marche sans but et traîne les pas qui font de grands bruits. Ses lèvres font des mouvements rapides. On dirait qu’il se parle à lui-même. Il soliloque et laisse pousser des sons. Personne ne l’entend. Personne ne le voit. Il rentre dans sa bulle. Là il attaque à tord ou à raison, critique. Parfois il est hors jeu. Tout va de travers.<br />« Ma place ma place » il s’écrit subitement. "J’ai perdu ma place". Personne ne s’en rend compte. Personne ne le remarque. "J’en ai marre!! s'écrit-il en donnant des avertissements et des coups de pieds dans le mur en sortant du bureau de poste. Encore une fois zéro courrier; Quédal. Quelques factures et du « Junk c’est tout ». Il hurle. « L’ennuie me monte au cerveau ». « Toujours personne. On est combien de milliard déjà là ? Jamais personne» ooh! ooh! Lance t-il a une passante « regarde, j’ai une nouvelle chemise elle est rouge". La passante l’a ignoré. IL crois qu’elle ne l’a pas vu. Personne ne le voit. <br />On est vendredi soir. Il est 22h. Une énième fois seul dans son chalet. C’est une nuit de la fin d’été. Le vent est doux mais les moustiques sont encore présents. Il entend des bourdonnements pendant qu’il prend son dernier verre sur la terrasse. Ça été comme ça tout l’été. Les moustiques, toujours eux. Jamais rien d’autres que des moustiques. Il est agacé et laisse échapper un juron. Ensuite se parle à lui-même encore « Ce n’est pas un refuge ici dis donc» « Je suis seul partout, ici ou ailleurs. peut importe »<br />C’est sa troisième de la soirée, un cépage australien avec un petit pingouin sur l’emballage. Ce n’est pas « cheap » (mauvaise qualité) comme vin. De toute façon il les préfère fruités. Celui là fait bien son affaire. Il l’a vidé sans en déboucher une autre. C’est peut être sa dernière de la soirée. C’est toujours comme ça. <br /> Il se lève d’un geste brusque la tête entre les deux mains et se frotte les yeux. La boite à pharmacie ne doit pas être loin pense t-il... Elle n’est pas toujours loin à cause de ses migraines répétées. Il ralentit pendant quelque seconde, s’arrête, traîne les pas. Il a un flash. Je crois qu’il cherche dans sa mémoire. Mais rien ne vient. Toujours RIEN. C’est toujours ainsi. Il franchi le seuil de sa cabane en s’agrippant à la porte. Il n’a pas eu besoin d’appuyer sur l’interrupteur. Il tâte des mains et touche une boite. C’est sûrement elle. Jamais loin. Il prend un petit soupir ravale sa salive. Il a encore un flash, Il cherche encore et encore dans ses souvenirs rien. Ses mains se crispent et serrent le flacon de pilule qu’il tenait. C’était comme s’il attendait que sa mémoire trouve des choses. Mais rien. Quelques secondes ont passé RIEN. Le flacon vide roule, roule et termine sa course sous l’escalier de bois de la terrasse. C’était la dernière de la soirée. TOUT EST DEVENU RIEN.<br />FIN.<br /><br />C’est la VIE et la FIN de Gontran, Gontran( un prénom fictif ) était un voisin qui occupait le rez-de-chaussée de l’immeuble ou j'habitais il ya quelques années. Je rentrais chez moi presque toujours entre 18 heures et 21 heures. Entre 18 heures et 21heures, Gontran était toujours là. Allongé dans son canapé. La lumière feutrée de la télé bruyante l’enveloppait; Toujours là. Seul. La même position dans le canapé. À cette époque, je ne me posais pas beaucoup de questions. Gontran n’existait pas pour ces gens dans la rue, il n’existait pas pour moi non plus. Je l’ai peut être bousculé ce matin là aussi sans m’en apercevoir. On a tous appris l’existence de Gontran aux nouvelles à la télé. Et c’est comme ça. C’est toujours comme ça. <br /><br />Lève ta tête et regarde moi. Ne m’ignore pas j’ai besoin que tu me vois que tu me sente. Pour que j’ai la chance d’exister. Sinon sans toi, je suis vent, sans toi je suis transparent. Je n’aurais pas donné de coup de pied dans le vide si je n’existais pas. De toutes les façons pour toi je n’existe pas. Ton indifférence me transporte dans le néant.<br />Si tu choisi de marquer ta différence je suis d’accord. Je le prends volontiers.<br />Soit qui tu es, mais me vois moi. Parle moi.<br />On ne s’en aperçoit pas, notre indifférence à l’égard de gens pourtant si proches peut les mettre dans un état de souffrance qu’on ignore. On ne les voit pas tout simplement ils n’existent pas. <br />Comment quelqu’un qui se fait enlever le droit d’exister à son insu puisse se sentir membre d’une société morale? Alors il s’enferme, se repli, C’est le début de la fin. Plus rien n’existe pour lui. Il ne croit plus en la vie tout devient RIEN. Combien de gens aimeraient se faire une place. Ma place, sur un banc vide du parc, Ma place dans l’autobus, ma place à la mosquée ou au temple. Juste une place. Je veux être vu, entendu. Je veux participer aux spectacles de la vie, voir les gens passer, entendre les chats miauler, entendre les autres vivre et être entendu. Je veux voir le monde mais après tout, je veux aussi être vu. Je n’ai pas le choix, Je suis déjà là. Maintenant je veux simplement être vu. Descartes l'a si bien dit. " si j'existe alors l'autre existe aussi. Il est un autre moi. Une autre conscience" Si toi qui dois me donner le droit d’exister m’ignore et ne sais même pas que j’ai besoin de ton regard pour ETRE alors tu me tues.<br /><br />Dans le regard de l’autre nous espérons une invitation, une amitié. Le regard de l’autre nous octroie un rôle social. Nous avons une place; un droit d’exister. Même dans la différence on apprend à s’apprécier et apprécier l’autre. Le partage et l’élan vers l’autre n’auraient eu aucun sens si je devais être confondu à l’autre. <br />Indiscutablement, il n’y a rien de méprisant que l’indifférence vis-à-vis d’une personne. Si j’ai à choisir alors Je préfère ta différence à ton indifférence.<br /><br />... qui TuePriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-3716234566808486482006-10-26T22:35:00.000-07:002006-10-29T19:43:21.171-08:00Pour toi, Pour ton humilité et ton courage<embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://stat.radioblogclub.com/radio.blog/skins/mini/player.swf" allowScriptAccess="always" width="180px" height="23px" bgcolor="#ECECEC" id="radioblog_player_0" FlashVars="id=0&status=maximize&filepath=http://maplebasket.free.fr/Blog/radio.blog/sounds/Hoobastank - The Reason.mp3.rbs&colors=body:#ECECEC;border:#BBBBBB;button:#999999;player_text:#999999;playlist_text:#999999;"></embed><br />Hier, je marchais avec une copine quand j’ai aperçu une table sur le bord du chemin. Ici, quand on ne veut plus d’un objet, une façon de s’en débarrasser ou de le donner c’est de le déposer dans la rue en face de sa porte. Quelqu’un le ramasse. S’il ne trouve pas preneur l’éboueur le ramasse plus tard. La plupart du temps ce sont de vieux meubles un peu écorchés ou des appareils électroménagers qu’on ne veut plus parce qu’on s’est acheté un nouveau, ou qui fonctionnent à 50%. Je me suis approchée et j’ai sonné à la porte du propriétaire. Une dame blonde dans la cinquantaine m’a ouvert. Je lui ai dit que j’aimerais avoir cette table car je ne trouvais pas nécessaire de m’en acheter une nouvelle. J’ai pensé deux secondes que je me justifiais. Effectivement je me justifiais. Pourtant, ça n’était pas nécessaire. Puisque cette dame ne me connaissait pas. Es-ce peut être parce que la table avait été jetée et que j’avais honte de quelque chose? De toute façon je n’avais pas le choix. J’avais été poussée par un élan. Je n’aurais peut être pas pu ramasser cette table sans cet élan. J’espère que vous me suivez.<br /><em>J’admire les gens humbles. Je pense qu'ils ont du courage. Mais, qu’est ce que l’humilité? En quoi peut-elle me servir dans ma relation avec les autres? En quoi peut-elle m'aider à changer le monde? </em><br />Par habitude, un homme sensé fait toujours référence à la dualité Bien-Mal avant d'agir. Par exemple y a t-il un Mal à ne pas être humble? si la reponse est NON alors je passe à l'action. Je laisse aller en me disant bien j’avance il n’y a rien de mal. J’ai constaté que raisonner de la sorte pouvait m'être parfois trompeur. Un acte ne pouvait être jugé Bien ou Mal que s’il est mis dans un contexte précis. S’il est mis en rapport avec une circonstance donnée. Je le dis parce que la notion de bien ou de mal même si elle reste fondamentalement un processus moral, peut être influencée par d'autres facteurs telles que les valeurs culturelles aussi diverses qu’elles soient. Que je decide de ramasser la vielle table ou pas ne m'entraine pas dans un conflit moral de BIEN OU MAL. Mais alors, quel est le problème? Ramasser une vielle table qu’est ce que vous en avez à cirer? si ce n’est ni bien ni mal. Mais je devais tout de même agir. si je ne fais rien je n'avancerai pas et je n'aurai pas permis à l'humanité d'avancer aussi.Mon engagement à te transmettre un sourire commence là. Si je veux aider l'humanité je dois avant tout comprendre ce que l'autre vie. Ses peurs et craintes. Ses frustrations.<br /><em><strong>Je decide de ramasser la table pour comprendre mon prochain. Celui qui n'a pas l'occasion de s'acheter une nouvelle table et qui malgré lui doit la ramasser.</strong></em><br />Je participais à un groupe de discussion et un intervenant posait la question de savoir comment l’eau qu’il économise chez lui dans sa France natal pouvait arriver au Sahara. « On nous demande de ne pas gaspiller de l’eau en pensant au Sahara mais ou est le rapport? » Cette question était bien pertinente même si j’en ai ris. Il n’arriverait simplement pas à comprendre comment il pouvait aider les autres. Pour être brève, Je lui ai répondu que tout était lié et qu’on a qu’un seul monde. Si je manque d’eau tu en manquera un jour ou l’autre. Si tu économise une goûte d’eau tu le fais pour moi. Merci! On peut aider de plusieurs manières. L’argent seul ne suffit pas quand on pense à aider. Tu n’as pas d’argent? Tu peux te contenter de sourire et tu auras été utile à ta façon. De petites choses, de toutes petites choses à la fois<br /> <strong>« Que ferait quelqu’un qui n’a les moyens de s’acheter une table »?</strong> Il la ramasserait. Alors je me suis mise dans la peau d’un autre. Je n’habite pas un quartier de riches mais j'ai remarqué que les gens de mon quartier ne ramassent pas des tables dans la rue. Eux, les jettent et d’autres gens viennent les ramasser. Je ne pense pas que j’aurais eu le courage de poser un tel acte si je ne m’étais pas mise dans la peau d’un autre. « I had to walk in someone else’s shoe ». Traduction mot à mot : « marcher dans les souliers de quelqu’un d’autre ». Voilà, Je viens de faire un pas. Je viens de me projeter en toi. <br />Mon amie avec qui je marchais est assez réservée. Imaginez sa réaction quand j’ai voulu ramasser la vielle table. Elle semblait toute gênée, toute confondue. Je l’ai comprise tout de suite. Je lui ai répondu tout de suite sans qu’elle ai à me dire un mot : « tu sais en allant prendre ce meuble je m’imagine nue comme un vers de terre, nue avec des squelettes, j’imagine des mains inconnues disposer de moi quelque part dans une salle d’opération ou dans une morgue. Je m’imagine être rien en fait. De toute façon je ne suis rien. Voilà! Le masque est tombé : l’orgueil, la fausse gêne. Je voulais tendre la main à l’humilité et la simplicité. Depuis un moment, je sentais ce masque me peser dessus. Il était encombrant et prenait trop de place dans mon baluchon. Il était un obstacle à ma réalisation et cachait le soleil qui me permettrait de voir, de te voir et te comprendre. Il fallait que je m’en débarrasse afin d'être prête à t'accueillir dans mon coeur.<br />Qu’est ce que l’humilité, Qu’est ce que l’orgueil? Ok on fait un jeu et je n’utilise aucun dictionnaire voila ma définition: « L’humilité c’est le courage de se mettre dans la peau de l’autre. Cet AUTRE, à la place de qui personne ne veut ou ne souhaite être. cet AUTRE qui est à cette place parce qu’il n’a pas d’autres choix. l'humilité c'est le courage de vouloir comprendre ce que vit l’autre. C’est cette projection en l’autre, cet élan, cette empathie. <br />Et l’orgueil c’est tout simplement le refus de reconnaître cet AUTRE à la place de qui personne ne veut être ou ne souhaitre être.<br />Ma dignité n’a aucun sens si je ne suis pas humble, si je n’ai pas ce courage. <br />Quand j’ai sonné à la porte de cette dame, J’ai été accueillie par avec un grand sourire chaud et poli Il faisait environ 8 degrés celcius. Je lui ai dit que la table m’intéressait et que j’aimerais qu’elle le remette dans son garage pour que je la récupère quand j’aurai la voiture ce soir. Elle était très contente que sa vielle table intéresse quelqu’un. On garde toujours un lien affectif avec nos vieux objets. Elle m’a dit : « pas de problème » et elle me la mis en lieu sur après l’avoir épousseté un peu."MERCI" On a échangé quelques minutes, je l’ai taquinée pour la faire parler et surtout la faire sourire encore et elle a sourit encore à mon grand bonheur. Je l’ai remercié. <br />Une fois chez moi, j’ai téléphoné à mon conjoint pour voir s’il pouvait venir plus tôt pour que j’aie l’auto. Je lui ai parlé de ma trouvaille. Il a posé beaucoup de questions comme d’habitude. Il ne comprends toujours pas pourquoi je fais ci ou ça, et pourquoi je fais tout ceci ou tout cela d’ailleurs. « Une table ramassée quelque part ?» « Vraiment toi hein? ». Finalement il a accepté. J’ai réfléchis quelques minutes et j’ai décidé de ne pas le déranger et j’ai pensé que je pouvais utiliser le wagon de mes filles (une sorte de brouette pour transporter les enfants) La voix intérieure était encore là aux aguets : elle me poussais à aller plus loin. Alors que moi j’hésitais encore. Hum!!! Une vielle table ramassé sur le bord du chemin, transportée dans une brouette en pleine rue. Dans mon quartier ? Avec tout le monde qui me verra passer. Encore la honte, la gêne. C’est quoi la honte au juste? Surtout quand on n’a rien fait de mal? Si je passe dans le quartier devant tous les voisins avec la table dans la brouette et que je n’ai pas honte c’est que vraiment je peux entamer ma réflexion sur l’humilité. Je suis très loin d’être humble mais je voulais simplement que vous compreniez mon cheminement. J’ai donc pris la brouette. J’y ai déposé ma charge et j’ai parcourue toute la rue avec. J’étais alors prête à tout braver. J’attendais les regards de pied ferme, j’ai pris le temps de rigoler avec le vieux brigadier qui fait traverser les enfants après l’école. Il m’a demandé si c’était ma camionnette pour rire et j’ai répondu « oui ». « une camionnette qui n’a pas besoin d’essence ». <br />J’ai ramené la table chez moi Je l’ai nettoyé, nous avons fixé les boulons qui avaient lâché. Nous l’avons remis en état. Mon mari m’a fait cette réflexion : « Tu vois on réparé cette table en une heure. On a eu du fun. Moi j’ai relevé le défi de la remettre en état et toi tu vas certainement écrire quelque chose de ça ». J’ai souris en me disant qu’il commençait à comprendre un peu ce que je fais. <br />A quoi aura servit cette table? <br />Je projetais de m’acheter un bureau tout beau à la mode. Je ne le ferai plus. J’en ai plus besoin. Je le fais pour toi. Pour toi, je viens de ramasser un bureau et je m’en contente. C’est un bureau et c’est ce que je voulais non? Pour toi je veux comprendre je dois rester connecté pour comprendre.<br />Toi qui est si loin de mes regards<br />Mais si proche dans mon coeur<br />J’ai déjà été bien pauvre mais aujourd’hui j’ai peur de ne plus m’en souvenir<br />Le monde n’a pas toujours été comme ça, <br />On vit dans le même monde<br />Si je ne te connais pas comment pourrais-je t’aider ?<br />C’est pourquoi j’agis comme ça. C’est pourquoi j’agis comme toi.<br />Je veux vivre ce que tu vis, pour que tu me comprennes aussi.<br />Peut être qu’on ne parle pas le même langage, mais je suis certaine que<br />Le langage du cœur est universel et tu m’entendras ou que tu sois.<br />Pour toi j’ai économisé quelques dollars tu passeras les chercher quand tu veux. Le courage et l’humilité acquis me permettront d’œuvrer à te donner un meilleur monde un jour. <br />En ramassant cette table un peu malgré moi, Je veux faire un pas vers toi. Ta dignité n’est pas écorchée quand toi tu le fais. Quand tu ramasses ces tables ou ces vieux objets tous les jeudis nuits avant que les vidanges passent, je t’assure, ta dignité reste intacte. Alors la mienne le restera aussi.<br />Je veux te rejoindre dans ton courage. J’admire ton humilité qui est pure et simple.<br />Je te comprends, Je comprends tes efforts et ta souffrance <br />J’ai déposé mon masque d’orgueil pour te ressembler.<br />Et finalement ce n’est pas si pire que ça.PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34887833.post-84367090031708016522006-10-23T22:28:00.000-07:002006-10-30T20:16:54.023-08:00La petite souris<a href="http://photos1.blogger.com/blogger2/6297/4258/1600/250px-House_mouse.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="http://photos1.blogger.com/blogger2/6297/4258/320/250px-House_mouse.jpg" border="0" alt="" /></a><br /><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://stat.radioblogclub.com/radio.blog/skins/mini/player.swf" allowScriptAccess="always" width="180px" height="23px" bgcolor="#ECECEC" id="radioblog_player_0" FlashVars="id=0&status=maximize&filepath=http://www.blogupload.com/54926/DanielPowter-YouHadaBadDay.swf&colors=body:#ECECEC;border:#BBBBBB;button:#999999;player_text:#999999;playlist_text:#999999;"></embed><br />Il est 17h30. Je sors mes ingrédients pour le dîner. Océane s’écrit: Maman! Maman! Une souris. Quoi? Une souris? Ou là tu vus? Là. Elle pointe un coin du salon en arrière de la télé. Je lui demande est tu sûre d’avoir vu une souris? Elle réponds toute épeurée « oui » avec un ton saccadé et cherche du refuge dans mes bras. Comment était t-elle, grosse ou petite en l’aidant par des signes de la main. Elle répond petite. Je ne sais pas si je dois la croire ou pas mais je pense qu’elle peut avoir raison : elle a une peluche en souris. Donc elle a dû voir quelque chose du genre. Elle s’accroche à moi et ne veut plus que je la laisse, elle a peur. Sa grande sœur ne la croit pas et lui dit non c’est pas vrai il n’y a aucune souris ici dans la maison tu invente. Mais la petite ne démord pas, elle est paralysée par la peur. 5 minutes plutard j’entends encore, Maman, Maman, ma sœur a raison je l’ai vu, j’ai vu la souris.<br />Je panique sans le laisser savoir aux filles. Je suis toute énervée. Je suis déjà en retard pour le dîner. Les filles sont terrifiées et viennent se recroqueviller près du comptoir de la cuisine où je prépare le dîner. C’est la débandade. Oui je l’avoue je déteste les souris. Je les trouve dégueulasses comme bêtes; En plus qu’est qu’une sourit vient foutre dans notre salon beurk. Il est 17H45 je suis sur les nerfs et J’appelle mon conjoint qui n’est encore rentré du boulot. Tu es ou? « Réunion de dernier minute » Je le supplie de rentrer vite avec un piège à souris. Ça semble être la catastrophe pour lui aussi. Quoi? Une souris? Ok j’arrive tout de suite. N’oublie pas de me prendre la sauce brune pour la purée aussi. Et je raccroche. Les filles autour de moi sont encore sous le choc. J’ai les mains pleines, elles me font encore perdre mon sang froid. J’imagine des choses : une souris? Pourtant on nettoie ici, une souris= beurk=une maison sale. Etc. <br />Je reprends le téléphone, j’appelle une de mes amies qui à deux chats. Je me souviens elle m’avait déjà dit avoir eu affaire à des souris. Quand elle m’avait confié cela je me suis dite intérieurement la même chose beurk souris=maison sale. On a peur que les autres nous jugent pour des choses sur lesquelles les jugent. Quand elle m’a parlé de sa souris ça tournait comme ça dans mes pensée: Ah, bon tu as une souris chez toi? Ça ne doit pas être bien propre chez toi. Enfin on ne sait jamais ce que les autres pense de nous. C’est mieux de ne pas savoir. Puisque eux aussi ne savent pas ce qu’on pense d’eux. Pourtant c’est une très bonne amie mais cela ne m’a pas empêché de penser cela d’elle. Je ne sais même pas pourquoi je vous en parle, c’était une pensée vite refoulée. Ok c’est une confession en même temps. Es-ce de l’hypocrisie? Je ne sais pas. Je ne pense pas être hypocrite. Mais je crois que c’est aussi une forme d’hypocrisie. Ok c’était une parenthèse. On pourra revenir sur HYPOCRISIE une autre fois.<br /><br />Revenons à nos moutons. Une fois informée, ma copine prend cela à cœur elle aussi déteste les souris. Son conjoint et elle courent chez moi avec un de leur chat, la litière du chat, un bâton et leurs deux enfants. On est bien équipé pour notre chasse. C’est un souriceau. Je les aperçu aussi avant que ma copine ne vienne avec l’armement. Finalement la chasse n’a pas été fructueuse puisque le chat n’a rien foutu. En fait il était timide et plutôt curieux de se trouver dans une autre maison. Il a passé son temps à flairer les environs et ils sont rentrés bredouille chez eux en nous laissant avec notre souris qui s’était échappé sous nos yeux. On a fouillé et refouillé, balancer tous les meubles à gauche et à droite. Rien.<br />Ça avait l’air d’un mystère (comment a-t-elle pu s’introduire dans la maison)? On a tous vu la souris et après plus rien. Ou est t-elle donc passée? Les filles étaient toujours épeurées et agitées. Rien n’avait l’air plus normale chez nous ce soir là. Les bains on été abrégé et le dîner bâclé, le téléphone a hurlé et on a pas répondu. On était tous concentrés sur la souris. Nos amis étant retournés chez eux, on a opté pour la première solution de la colle (piège) à souris. Mais avant cela on improvise le gros ménage. Tous les coins et recoins ont été passés au peigne fin. L’aspirateur partout. On déplace le frigo, la cuisinière. Tout est net. Mais ou se cache la souris? On a fini le ménage mais on avait encore la peur au vendre. Puisque le ménage n’a pas permis de trouver la cachette de notre visiteuse non désirée. La petite souris avait focalisé toute notre soirée. On avait tout oublié pour la petite souris. Objectif : Il faut qu’elle parte.<br /><br />J’étais fatiguée, je décide de monter faire dodo. Je fais un pas, puis deux dans l’escalier, bingo! j’aperçois mademoiselle souris qui tente de se faufiler dans le décor des meubles du salon. J’appelle mon conjoint en criant viens, elle est encore là je l’ai vu. La joie se lit sur nos visages. Pour l’instant, on savoure le simple fait de savoir qu’elle est encore là et pas cachée quelque part dans nos vêtements dans les chambres. On court prendre toutes les autres colles à souris qu’on avait déposé dans différents endroits et on se concentre sur l’endroit ou je les aperçu. Entre Temps, Je vais en bas sortir mon linge de la laveuse et trois minutes plutard mon conjoint m’appelle tout heureux. Je l’ai eu je l’ai eu. La … de souris. Je suis folle de joie je ne sais pas ou courir, je prend mon téléphone. Il est 22h, je m’en fiche, c’est la fête j’appelle ma copine au chat. Je lui annonce la grande nouvelle elle jubile de son coté une solidarité s’était créée, une communion dans ce qu’on croit tous être un malheur. On partage les fruits ensemble. On parle cinq minutes et je rejoins mon mari qui a fini de se débarrasser de notre visiteuse son désiré.<br />On ramasse notre arsenal de ménage pour le ranger et on se regarde. Ouf! On est tout heureux. Tout d’un coup on se félicite et on se saute dans les bras et on crie encore de joie. Ouf qu’elle joie? Qu’elle fierté? Quel travaille d’équipe? Quel entêtement? Mais surtout quel nouveau souffle de vie. La sourit nous avait tué et on revenait à la vie. Pour nous s’était comme si on se relevait d’une grosse épreuve, d’un désastre pourtant s’était juste une souris. Un bébé souris comme l’a dit ma petite fille. Elle était toute petite la souris.<br />Pourquoi j’ai voulu partager cette histoire assez stupide avec vous? C’est vrai, j’ai l’air un peu imbécile comme mon histoire. Mais je pense que je l’aurais été encore plus si je ne la partageais. <br /><br /> Bien souvent, on oublie d’apprécier le calme, la sérénité, le confort dans lequel on vit. Des petits tout petits événements de se genre nous arrivent et on est troublé. Ils nous mettent à l’envers. Quand ces petits événements qui sont comme des tempêtes pour des gens paisibles se calme on ouvre les yeux et on se rend compte à quel point on était bien. Oui on s’est rendu compte à quel point on était bien sans cette souris. Les minutes qui ont suivies, on a pris une grande respiration de soulagement et nos batteries étaient ainsi rechargées pour le lendemain. On avait menti aux filles que le chat avaient emporté la souris pour les faire dormir. Mais on s’est dit demain on va leur dire la vraie version. La souris est bel et bien morte et nous on revivait.<br /><br />Si une si petite souris si minuscule a été capable de nous ébranler, qu’aurions nous fait devant l’annonce d’une terrible nouvelle? <br />Je me demande ceci : si nous avons été ébranlés par une si petite souris qui a passé seulement quelques heures chez nous à quoi ressemble la vie de ceux qui n’ont jamais de tranquillité? Nous venons de vivre quelques heures que j’ose appeler calvaire, mais où est le calvaire dans tout ça? Que vivent ceux et celles dont la vie en elle-même est un calvaire?<br /><br />Dans ce cas j’ouvre les yeux et je refuse de prendre la vie qui m’est donnée de vivre pour acquis. Demain je vais sourire. Demain je vais faire tout ce que je peux pour ne pas que personne dans mon entourage se fasse visiter par une souris. Je veux dire demain je dois sourire pour illuminer des cœurs.<br />Et avant d’ouvrir ma bouche pour me plaindre je penserai par deux fois.<br /><br />Le clue du mystère. D’où vient la souris : Ce midi j’avais laissé la porte d’entrée principale ouverte pour cinq minutes. C’est en ce moment que la souris est entrée chez nous. Le froid a commencé à cailler dehors et les souris cherchent des endroits chauds pour se caser. Fermer vos portes mais ouvrez vos cœurs et laisser vous sourire.PriscaLouhttp://www.blogger.com/profile/04343007856647523019noreply@blogger.com0