vendredi, octobre 06, 2006

En accumulant nos biens, on Accumule nos peurs

"Ce qui me hante c'est le surplus son manque"
En fait j'ai peur d'avoir trop j'ai pas peur de perdre.


La voiture, La maison, la télé dernier cri venue de mars.
On espère tous que la possession de ces biens nous facilite la vie et nous procure tranquillité et paix. Le triste constat est que nos plus grandes inquiétudes et peurs par conséquent, notre souffrance intérieure commence par la possession de ces biens.
A travers cette réflexion très simple j’en suis arrivée à la conclusion suivante:

Maintenant que j’ai une voiture je suis hantée par l’idée de ne plus en avoir une.
Le moins nanti (matériellement parlant ) n’a pas de voiture ; il apprend ainsi à vivre sans cet engin et son bonheur n’en dépends pas.; une voiture n’étant pas considérée comme nécessaire à la satisfaction d’aucun besoin de base alors madame la pauvre que je suis cherche et trouve son sourire ailleurs.

Faite l’expérience d’arracher la Mercedes à son propriétaire et vous verrez qu’il sera plus malheureux que celui qui n’a eu pour seul repas quotidien que des galettes sèches.

N’enviez pas les riches ils sont pour la plupart prisonniers de leurs peurs. Il faut se rappeler que heureusement certains se libèrent de ces peurs quand ils découvrent les bienfaits du partage.

Tu n’as pas de chien chez toi tu peux partir en voyage quand tu veux comme tu veux sans te soucier de sa garde.

Ton semblable de Beverley Hill lui par exemple dort les portes blindées car il a peur de se faire voler tout : la voiture, la télé, les bijoux, etc.…
Quand il suit les informations économiques à la télé Il le vit avec tellement de stress que toi qui n’as aucun sou dans ton compte bancaire ne peux vivre.
La peur de voir ses investissements perdre ne serait-ce qu’un point à la bourse lui fait oublier tout le confort dans lequel il vit. Il est donc constamment hanté; Ce qui n’est pas ton cas.

J’entends crier au feu, je me presse de sauver mes enfants et nous regardons les flammes en souriant les uns embrassant les autres. Nous sommes sains et saufs c’est l’essentiel. Nous n’avons rien perdu car nous n’avions rien d’autres que nous. Aucun stress supplémentaire à gérer. Nous avions utilisé ce surplus d’énergie pour aller voir si les voisins ont pu eux aussi fuir à temps. C’est ainsi que nous avons trouvé la petite Heart âgée de 11 ans tout en pleurs attendant les secours. Nous avions pu la retirer des flammes non encore propagées dans le corridor. Sa mère étant dans la cour arrière à juste eu le temps de s'enfuir dans une direction opposée. C'était le sauf qui peut.

(Ce bout d’histoire relève de la pure fiction et Heart est un prénom imaginaire)

Voici à quoi notre surplus d’énergie à été utile. Nous n’avions pas d’autre peur à gérer


Au contraire j’ai peur du surplus que j’appelle le superflu il ne contribue qu’a m’appauvrir moralement et à multiplier mes peurs.

Je remercie la vie de me donner tout ce que je possède aujourd’hui mais à la fois je m’en fiche de les perdre car toute ma vie j’ai appris à survivre et durant ces moments j’ai expérimenter le bonheur sans artifices, je ne sais pas comment feindre le bonheur car mon bonheur n’était en rien lié à ce que je peux avoir ou être.

On se pose encore la question de savoir pourquoi quand on a plus on veut avoir plus???
Il est donc plus facile d’être pauvre que d’être riche à mon avis. Je dis bien plus facile car il y a des degré de pauvreté à ne pas souhaiter à personne.

J’espère que toi le lecteur d’aujourd’hui à pu manger à ta faim.
Que tu ne combat aucun mal physique
Que tu as reçu et donner ton sourire quotidien autour de toi.
Si tu as ces trois choses alors tu n’as rien à craindre.

N’ai donc pas peur de perdre et soit heureux de donner ton surplus aux autres. Quoi qu'il soit:
-Un sourire, un bonjour, un pardon, une oreille attentive, une pomme de terre, la 5eme télévision qui se trouve dans la salle de bain.

Bonne nuit ensoillée.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut smilevie,
très beau blog et en tout cas déja très beau texte, je te conseille de lire "La société de consommation" de Baudrillard
Le superflu, comme le gadget sont la vérité même de l'objet dans les sociétés occidentales
bien à toi, bonne continuation

Anonyme a dit…

Nous vivons dans un société ultramatérialiste où l'attachement aux choses est plus fort que l'attachement à l'Etre.
De plus, cette surconsommation de masse nuit gravement à l'environnement, mais tout le monde s'en f... !
Je ne citerai pas un livre mais une chanson : "Les choses" de JJ Goldman.
http://www.paroles.net/chansons/12892.htm
Signé : Fred de Q/R