vendredi, mars 16, 2007

Ne laissons pas doutes et faiblesses faire obstacle à nos engagements

Rappelons nous, peu importe la situation dans la quelle on est, restons engagés, engagés envers nous même, nos principes et surtout envers les autres. La relation sociale entretenue avec les autres n'est pas un choix, elle s'impose à nous. Le choix intervient seulement dans la manière dont nous gérons cette relation. Restons engagé et essayons malgré toutes les tentations de faire preuve de bonne foi et de tolérance. Tout autour de nous, nous avons les outils pouvant nous aider dans cette voie je pense ici a notre éducation familiale, nos croyances, les groupes d'appartenance et de petites règles sociales comme ce dicton qui m’aurait tiré d’affaire si je l’avais gardé éveillé dans ma mémoire. dicton : "Avant toute prise de position ou jugement donnons toujours le bénéfice du doute aux autres". Cette semaine je me suis laissée prendre dans le jeu du jugement hâtif. Que de malaise et j’espère que vous me comprenez. Tout malaise est sans le rappeler un obstacle a quelque chose. Le mien, d'avoir été privée d'une belle semaine, ce fut des sourires en moins quand même . C’est beaucoup. Mais je ne regrette rien. Que de leçons pour vous et moi dans ce cheminement vers le bonheur souriant.
-Mardi, je laisse un message à une amie de me passer son appareil photo numérique, le mien étant occupé.
Ce même jour quelques minutes auparavant je lui avais répondu à un email qu'elle m'avait envoyé la veille
- Mardi dans la soirée je l'appel pour voir comment elle va et un peu pour voir si elle a reçu mon email le message téléphonique.
On bavarde quelques minutes de tout et de rien, j'ai senti qu'elle avait l'air occupée et même préoccupée alors je suis intimidée et je ne lui rappelle pas mon besoin de l'appareil photo même si j’avais vraiment souhaité le faire.
Elle de son coté ne se doute de rien et on se laisse.
Etape1 : Je conclue qu'elle n'a pas reçu mon message vocal ni lu mon email.
Mercredi et jeudi passent. Rien. Pas téléphone d'elle ni de email.

Etape2 : Au fond de moi les conclusions commencent à s'enchainer et se déchainer. Je deviens accusatrice et j'imagine toute sorte d'histoires dans le sens négatif bien entendu. Je tente de la rappeler sans vraiment l'intention de lui parler. C'est normal elle ne prend pas le téléphone. Je rentre dans le raisonnement du passionné: « Ah ! Elle est la et ne veux pas prendre mon appel ». Je façonne d'autres conclusions. Je lui prête des intentions. Ca y est elle ne veut plus me voir. Je me fabrique un monde imaginaire : je prends mes distances sans me l'avouer. Je me fais des plans pour l'éviter ou pour me dire que la vie peut continuer sans elle.
Mais tout cela ne contribuait qu’à me rendre malheureuse puisque naturellement je suis en contradiction avec moi même.
Ce vendredi matin je croise son conjoint. Je lui lance un bonjour hypocrite. Je le sais mon bonjour n’était franc. Je ne prends pas la peine de demander des nouvelles de mon amie, lui ne remarque rien parce que très pressé et de toute manière il n’est pas dans mon monde imaginaire que je me suis fabriquée. Peu a peu je cherche des moyens pour me désengagée et surtout me dire : ce n’est pas de ma faute. Ca y est. Je suis victime d'un complot ils on du me barré aussi. J’étais malheureuse.

Etape3 : Une heure plutard après que j’ai croisé son conjoint ce même vendredi je suis chez moi. J’ai un message qui clignote. Je n'ai pas le temps de l'écouter. Les secondes qui suivent le téléphone sonne. C'est elle qui appelle. Mon amie: Elle est toute désolée de n’avoir pas pu retourner mon appel du mardi dernier.
« Comment vas-tu? Je viens juste de prendre mes messages... je viens d'écouter ton message pour l'appareil photo, en plus mon ordinateur a eu un bug depuis mardi matin. J’ai perdu toute mes coordonnées ». « J’ai tenté de t’appeler mais tu n’étais jamais chez toi ».

Elle à raison je m’évadais de la réalité depuis au moins mercredi.
J'étais toute honteuse. Elle n'a même pas eu droit au bénéfice du doute. Je me suis rendue compte à quel point notre engagement envers les autres peu être aussi fragile si on ne prend pas garde. Pendant 3 journées, j'ai oublié de veiller et je me suis laissée aller dans cette triste réalité : celle du choix facile qu'on fait de juger les autres de leur faire porter le fardeau de nos doutes, nos faiblesses personnelles.
En vérité c'est plutôt moi qui traversais une période de peur, de faiblesses et de doutes. Il me manquait certainement des outils et la poigne nécessaire pour faire face a cette période trouble. Le choix le plus facile fut de m’en débarrasser de cette honteuse manière.

Chaque jour je tente de me regarder dans une glace. Quel reflet de moi j’ai ? Ce reflet de moi change chaque jour. C’est donc moi qui change, pas les autres. Je l’ai déjà dis dans un autre texte. Il est valable aujourd’hui et demain. Au pire j’avais la possibilité de lui accorder le bénéfice du doute. Après la tempête que traversais mon être tout serait rentré dans l’ordre. C’est moi qui était dans le désordre pas cette copine. Toutes mes excuses.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut c'est bizzare mais j'ai pensé les mêmes choses de toi suite à ton silence. Si c'est pas le cas appelle tout de même ça fait plaisir et ça permet de balayer ces doutes. Bisous Eléonore 00331 78 56 66 37

Anonyme a dit…

j'ai eu l 'immense privilège d'assister à une conférence donnée par Lotti,comment retenir nos larmes face à tant de misères,lotti de part son discours vous touche au plus profond de votre être,des larmes elle en a versé aussi en nous racontant ses histoires tant émouvantes...a la fin de la conférence nous pouvions lui demander une dédicace
si je m'ètais trouvée face à lu plus grande personnalité au monde je n'aurais pas été si émue ,croyez moi,je voulais lui avouer mon admiration ,ma gorge etait nouée,rien je n'ai rien pu lui dire,je lui ai touché la main,sa main si bonne ,cette main nue qui touche ,qui soulage qui caresse ,sa main qui donne sans compter...
Lotti tu as la lumière tu réchauffes le coeur humain...

dekhil-aubry cathy